jeudi 31 décembre 2015

Nationalité

La pensée unique a érigé en dogme le principe du droit du sol : toute personne née sur le territoire national aurait droit à la nationalité française, quelle que soit la nationalité de ses parents. Patatras ! Voilà que les penseurs de cette règle irréfléchie découvrent les horreurs des massacres commis sur ledit territoire par des individus qui ont bénéficié de cette nationalité automatique sans, à l’évidence, la vouloir, ni vouloir la respecter. Alors, pour ne pas avouer que la règle est idiote, l’on invente par-dessus elle la déchéance de nationalité pour ces criminels-là. Donner la nationalité pour la retirer aussitôt ne me semble quand même pas procéder d’une grande réflexion préalable. Peut-être aurait-il fallu réfléchir avant de la donner. La pensée unique pense de travers. Mais, il y a mieux. L’on veut maintenant accoupler contre nature ce soi-disant droit du sol avec le devoir d’assimilation. L'assimilation, c’est, par définition, la transformation biologique d’un corps extérieur en corps intérieur. Notre nationalisé nouveau est donc resté un corps extérieur ! Quoi qu’en dise le fameux droit du sol ? La pensée unique, maintenant, pense à l’envers. Allons ! Laissons tomber une bonne fois pour toutes ces calembredaines d’intellectuels de rive gauche. Ce n’est pas le sol qui porte la culture d’une nation, ses valeurs, ses lois humaines, et qui pourrait la distribuer. C’est la communauté de ses citoyens ; assimilés, eux, de longue date ; forgés par le temps dans une même structure mentale héréditaire. Devenir Français, ce n’est pas seulement naître en France. Ce n’est pas seulement déclarer adhérer à ses lois et règles de vie. C’est avoir été réellement transformé en citoyen français par la maturation de l’assimilation. Cela veut dire que la nationalité ne doit être confirmée qu’au terme d’un délai suffisant de mûrissement. Seulement, voilà ! Les élections, c’est bientôt !

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