mardi 1 octobre 2013

La vie : hasard ou intelligence ?


Un éminent biologiste, membre de l’Académie des sciences, expliquait récemment dans les colonnes d’Ouest France, à propos des cellules de notre organisme, qu’associées à des bactéries, elles avaient « inventé », il y a plus d’un milliard d’années, ce qui se passe en elles en matière de métabolisme à la base du développement de la vie. 
Je me permets de suggérer de lire la partie IV de mon livre “L’Étoile de confiance“ (https://sites.google.com/site/etoiledeconfiance/). J’y ai décrit, le mieux que j’ai pu, ce stupéfiant métabolisme. Il est aussi invraisemblable d’imaginer qu’il ait pu naître du hasard des rencontres de molécules diverses, qu’il serait extravagant d’espérer recréer une tragédie de Shakespeare en jetant une pluie de lettres du haut de l’escalier. Sur ce sujet, comme sur celui de la genèse de l’Univers à partir de son instant zéro, ou sur celui du vertigineux infiniment petit qui nous fait basculer dans l’immatériel, on ne fera pas l’économie d’une Intelligence nécessaire.

1 commentaire:

Bernard Huet a dit…

J’ai été fort intéressé par deux commentaires insérés hier sur Facebook, qui m'amène à ce complément.
En réalité, l’Intelligence dont je parlais désignait, dans mon esprit, l’Intelligence créatrice du monde, celle qui s’oppose au dieu Hasard de certains, même assisté des services de la déesse Sélection. Or, je n’avais pas compris que cette Intelligence-là, mystère parmi tous les mystères, pouvait avoir essaimé dans l’intelligence dont parlent mes correspondants, celle qui gouverne chacun d’entre nous, avec des bonheurs divers, il est vrai. Je les cite : « l'intelligence de la vie vient si nous acceptons les épreuves » ; « les épreuves sont gérées par notre intelligence tout court, notre intelligence du cœur ».
Voilà qui éclaire magnifiquement le sens de notre existence. L’Intelligence créatrice en question ne fit pas un “coup“ isolé, un caprice divin. Elle avait un dessein : se dupliquer à l’infini dans la multitude de ces images que nous sommes tous, images bien imparfaites, images virtuelles et chacune éphémère, mais auxquelles l’intelligence ne fut pas donnée pour être inutile.