dimanche 15 septembre 2019

Droit de naître

Au soi-disant pays des droits de l’homme, quelle justification y a-t-il à ces droits en l’absence du premier d’entre eux : le droit de naître ?
De naître de sa mère. 
De naître entre son père et sa mère.
Procréer un embryon à usage de matériau de laboratoire, c’est priver un être humain du droit de naître.
Transplanter un embryon de sa mère biologique à une tierce mère dite porteuse sans motif médical avéré, c’est faire fi du droit de l’enfant à se former au sein des cellules dont il est issu. Qui sait les échanges créateurs qui se produisent pendant les mois de gestation dans l’utérus maternel ?
Faire naître d’une mère anonyme un enfant de compagnie pour la seule convenance de faux parents, c’est engendrer volontairement un orphelin, c’est fouler aux pieds le droit de l’enfant à grandir entre son père et sa mère.
Plus qu’une dérive ou une déviance, cette route qu’emprunte de façon irresponsable une certaine idéologie contemporaine est le chemin de la mort. C’est étrange, comme les attentions populaires sont focalisées sur la défense de la fameuse "planète", quand, à contario, le souci du devenir de notre descendance est absent. Faudra-t-il une conflagration humaine majeure pour que se rétablissent les lois de la nature. Alors, le prix à payer sera lourd ! Certaines responsabilités se révèleront. Effrayantes !

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