mardi 4 septembre 2018

Les scandales de l'Église en Pennsylvanie

Ce que l'on peut lire ou entendre, en ce moment, à propos des drames sexuels dans l'Église est d'une bêtise consternante. On a commencé par parler de pédophilie. Voilà qui a fait de beaux titres ! Puis on a s'est rendu compte que la pédophilie désignait un crime qui n'était peut-être pas parfaitement adapté au problème. Alors, on a dérivé sur le scandale de l'homosexualité. Ah ! bon ! l'homosexualité est un scandale, maintenant, pour la presse de la pensée unique ? Et, les commentateurs éclairés-qui-savent-de-quoi-ils-parlent ont ressorti la vieille rengaine : il faut marier les prêtres. Avec qui ? Le séminaire n'est pas la fac où se forment souvent les couples. Faut-il que le jeune séminariste aille au bal pour trouver compagne ?  Messieurs (et mesdames) cessez de vous ridiculiser. Le scandale actuel dans l'église — il semble bien qu'il y en ait un — n'est pas celui de l'homosexualité ou du célibat, il est celui de la chasteté ! Eh ! oui ! c'est une donnée fondamentale du ministère du Christ. Il faut tout quitter pour suivre le Christ. C'est lui-même qui l'a demandé. Mais, voilà, l'esprit malfaisant soixante-huitard a aussi contaminé l"enseignement religieux. C'était il y a cinquante ans, mais le virus est toujours là. Pour éradiquer le scandale dont on parle (si mal) aujourd'hui, il faut en finir avec ces séquelles de 68, et revenir aux fondamentaux. Et ne croyons pas que c'est en laissant entrer le laisser-aller dans les séminaires aussi que l'on va favoriser les vocations. L'expérience montre que c'est le contraire.

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