dimanche 2 mars 2014

Résurrection


Ceux qui ont, un jour, connu l’échec dans leur vie, auront remarqué qu’au temps de leur succès, peu nombreux étaient ceux qui manifestaient quelque reconnaissance sincère de leur mérite propre. Au mieux, ils cherchaient ailleurs une explication — … ah oui, mais ! — ; au pire ils manigançaient pour faire trébucher. Mais qu’arrive la chute, alors les médiocres se redressaient, agressaient s’ils pouvaient.
En lisant Joseph Ratzinger (Jésus de Nazareth - au Rocher) je découvre ceci concernant le procès du Christ :
« S’abattent sur Jésus les outrages brutaux de ceux qui se savent les plus forts et qui lui font sentir leur pouvoir et tout leur mépris. Celui dont ils avaient eu peur auparavant encore est maintenant entre leurs mains. L’ignoble conformisme d’âmes faibles se sent fort pour agresser celui qui semble dès lors être désormais impuissance. »
Oh, certes, toute comparaison serait irrespect. Mais, quand même, au temps de Jésus, les lâches qui se conduisaient ainsi n’avaient pas compris qu’ils offraient à leur victime les conditions de sa résurrection. C’est une loi de la nature, il faut tomber pour se relever.

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