vendredi 13 décembre 2013

Démocratie


La vocation de ce blog n’est pas de faire de la politique, mais lorsque les valeurs essentielles sont en jeu, personne n’a le droit de se taire. 
Or, voilà qu’après les coups portés à l’institution millénaire du mariage — institution sans laquelle nous ne serions pas là aujourd’hui pour en parler —, s’abat sur la France la menace d’une avalanche de lois assassines qui entendent donner le coup de grâce à nos valeurs traditionnelles. Réécriture de l'histoire de France pour en gommer tout ce qui fait ombrage à l’immigration massive. Abandon de la laïcité vestimentaire à l’école pour banaliser le port du voile islamique. Et dans le même temps, "interdiction" faite aux médias de dévoiler les nationalités ou ethnies des personnes, ce qui est pour le moins paradoxal — on porte ostensiblement le voile islamique, mais on interdit de dire qu’il est islamique ! —. Création d’une "cour des comptes de l'égalité" pour, à l’évidence, réprimer toute velléité de préférence nationale. Création d’un délit de harcèlement racial dont on voit l’usage qui pourra en être fait.
L’attaque est si violente, si subite et tellement accompagnée des clairons médiatiques qu’il faut se rendre à l’évidence. Nous ne sommes pas seulement face aux coups sournois de quelques rejetons du soixante-huitisme, macérés dans trente ans de socialisme, vidés et farcis de pensée unique par les gâte-sauce du petit écran, et qui traînent dans leur pauvre vie leurs miasmes de dépit, de jalousie et d’envie. C’est bien plutôt d’une stratégie politicienne qu’il s’agit, savamment orchestrée. Le pouvoir en place, culbuté par la débâcle économique, est électoralement KO, et il le sait. Il ne lui reste, pour tenter de survivre, que le coup de poker d’une opération suicide. Il escompte que l’annonce à tous vents de ces menaces scélérates provoqueront la ruée des électeurs vers le Front National. Il viderait ainsi l’électorat de son adversaire traditionnel qui risquerait d’obtenir au premier tour un score aussi médiocre que le sien.  Alors, il lui sera facile, s’il est un tout petit peu moins mauvais dans les urnes, de rameuter à soi les électeurs en question pour le second tour.
 Voilà le jeu sordide auquel s’emploie ce pouvoir aux abois. Oser prendre ainsi la France et les Français en otages pour satisfaire les ambitions politiques personnelles de quelques-uns est indigne des fonctions occupées par ceux-ci. Quand la politique devient le champ de bataille des rivalités personnelles, le marigot des luttes de crocodiles, où chacun s’emploie à tuer l’autre, quel qu’en soit le prix pour la Nation, la démocratie a vécu.
Il reste aux Français à ne pas tomber dans ce piège grossier.

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