Je relis ceci dans un de mes livres écrit en 2017 (*) :
« Lors d'un de ses discours de juillet 2013 à Rio, le pape François, successeur de Benoît XVI, formulait ce vœu :
"que l’Église s’éloigne de toute réduction socialisante…"
Superbe ! Il y a des hommes qui savent se servir des mots.
"Réduction socialisante…" : un demi-siècle de manipulation du concile Vatican II résumé et défini en deux mots. Car ce n’est pas le concile qui a fait tout ce mal, en France en tout cas, mais l’idéologie gauchisante des années 70 qui l’a défiguré.
"Réduction socialisante…" : les gens venaient chercher Dieu dans les églises. Ils y trouvaient l'idéologie. Et l’on s’étonne que celles-ci se soient vidées !
"Réduction socialisante…" : ils ont voulu remplacer la ferveur de l’adoration par des assemblées ludiques où l’on chante — et danserait, s’ils avaient osé —, où l’on se sert la main — et s’embrasserait, s’ils avaient osé —, où l’on festoie à la sortie. Mais, à ce jeu, les évangélistes, pentecôtistes, et autres feront toujours mieux.
"Réduction socialisante…" : ceux qui croient que ce pape est des leurs se trompent ! Il a compris ce qui s’est passé et veut y mettre fin ».
Aujourd'hui, alors que le Saint-Père nous a quittés, je mesure combien sa venue était urgente
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