mardi 12 juin 2018

La faute

Il est particulièrement inconséquent de laisser entendre aujourd'hui que, finalement, l'élection de l'actuel président serait une bonne chose si elle permet la réforme de la SNCF, et, peut-être, celle de la fonction publique et quelques autres. C'est ne pas voir plus loin que le bout de son nez ! Le drame qui s'est joué lors du complot financier, médiatique et judiciaire qui a successivement éliminé les deux autres candidats pour placer celui-ci en position de candidat unique face au Front National, a livré la France et les Français à une dictature prochaine, inéluctable. Ce coup de force  a fourni la démonstration que les puissances de l'argent, liées aux pouvoirs occultes des confréries, peuvent désormais se jouer de la démocratie, et prendre le pouvoir en France. Nul doute qu'une autre puissance, cette fois moins bien intentionnée, mais aussi riche, a compris qu'elle pourra bientôt en faire autant. La responsabilité des auteurs dudit complot est très lourde pour l'avenir. Le bénéfice éventuel immédiat de quelques réformes, certes nécessaires, se paiera du prix  de notre liberté.