lundi 31 décembre 2012

Bonne année quand même !


Le rite niais des vœux annuels m’agace de plus en plus. Des vœux, j’en formule tous les jours, pour ceux que j’aime. Pour les autres aussi, mais ceux-là sont peut-être moins chrétiens, je le confesse volontiers… Alors, le jour du changement de millésime, quelle importance ? On souhaite la bonne année, comme on souhaite le bon jour, sans beaucoup de sentiment derrière. Et puis, pourquoi ne pas souhaiter le bon mois ? Ou la bonne semaine ? Il est vrai que cela se pratique, mais en se limitant au week-end. “Bon week-end“ est ce qui s’entend le plus dans les bureaux, dès le jeudi après-midi. Allez, bonne année quand même !

samedi 22 décembre 2012

Dignité humaine : pensée de Noël.



Marie, la très sainte jeune mère de Judée, savait que l’enfant qu’elle avait porté, dont elle avait, sur la paille, recueilli le premier regard, sans qu’il la traversât, était un message divin, et qu’elle avait été choisie pour le recevoir. Son enfant n’était pas un petit des hommes. L’embryon qui crût en elle ne pouvait qu’être déjà Dieu ; ou bien était encore Dieu, comme l’on préfère. 
D’ailleurs, comment l’enfant Dieu aurait-il pu tirer son origine de la chair des hommes ? Si Jésus avait dû passer, un jour, de l’état d’être humain à celui d’être divin, à quel moment 
de son existence terrestre cet événement inouï aurait-il pu se produire ? Comment imaginer la mutation de son génome vers un ADN de Dieu ? Voilà d’ailleurs qu’apparaît la redoutable question du statut de l’embryon : si Jésus naquit Dieu, quel était le statut de l’embryon de Dieu ?
Un enfant n’appartient à personne. Même pas à sa mère. Choisie pour transmettre ici-bas le mystère de la vie, celle-ci n’a que le devoir de protéger son enfant, de l’instruire, d’en faire un adulte. Et puis, celui-ci, un jour, quittera le nid et ira, à son tour, transmettre le flambeau de la vie que la course de relais du temps lui a confié.
Ce qui est fascinant, ce n’est pas tant les sept milliards d’individus vivants que supporte aujourd’hui la Terre, que les cent ou deux cents milliards qui les ont précédés, et le nombre incalculable de ceux qui leur succéderont. Cette foule immense constitue une chaîne ininterrompue dont chacun de nous est un maillon sacré.
Il faut prendre conscience qu’en chaque homme, en chaque femme de ce monde, en chaque embryon, en chaque vieillard, il y a deux cent mille ans d’humanité passée et des milliards de descendants en potentiel. Il doit être immense, le sentiment d’honneur et de fierté de la maman qui voit grandir en son sein, non pas un bébé, mais un pan complet de l’humanité de demain.
Il y a deux mille ans, la Vierge Marie levait les yeux vers ce Dieu dont elle était devenue la mère. Mais, était-ce encore Lui, ce corps pantelant, cloué sur la Croix du supplice ? Le tombeau où on l’ensevelit, bientôt sera vide, et Jésus marchera sur le chemin d’Emmaüs. En chaque être humain, il y a un peu de Dieu.

mercredi 19 décembre 2012

Particule originelle


La “communauté“ scientifique, comme l'on dit, s'évertue à pourchasser la plus petite et la plus élémentaire des particules élémentaires, une prétendue particule originelle d'où tout serait issu, la matière et la vie, et ainsi expliquer l'Univers en se passant de Création. Mais, si elle existait, cette particule miracle, il faudrait qu'elle soit définitivement indivisible. Donc, qu'elle n'ait pas de pourtour. Car si elle avait un pourtour, un bord, elle pourrait encore être divisée. Et, si elle n'a pas de bord, comment put-elle s'accoler à sa semblable pour former la matière ? Il n'y a que le zéro et le tout qui ne puissent se diviser. Et, au delà du zéro, au delà du tout, il y a… l'au-delà !

lundi 17 décembre 2012

Le politiquement correct en question…


L’édition traditionnelle, en France, a-t-elle encore un avenird'éditeur, c’est-à-dire un avenir de promoteur de littérature, de diffuseur d’idées, de vecteur de culture ?
Ce qui m’amène à poser cette question, est le motif de refus d’un de mes manuscrits, évoqué par un éditeur dont je ne citerai pas le nom, ne souhaitant aucunement lui nuire. Ici, point de formule passe-partout du genre « malgré sa qualité… etc. », mais, une sentence nette et sans appel : 

dimanche 16 décembre 2012

collabos…


Un politicien professionnel s'est permis de comparer tel exilé fiscal aux collabos de 40 ! Ces jeunes qui parlent de 40 sans rien en connaître, qui ne savent que régurgiter la pâtée de la pensée unique servie sur les écrans par les lobbies et confréries que l’on sait, feraient bien d’apprendre l’histoire avant de dire n'importe quoi. 
Les collabos, en 40,

mercredi 12 décembre 2012

Emplois


Un article du Figaro de ce jour, au demeurant fort documenté, mais néanmoins étrangement rédigé, est significatif de l’approche totalement erronée des problèmes de l’emploi qui continue de sévir depuis l’énormité des 35 heures  : 

« L’économie française a détruit près de 42 000 emplois au troisième trimestre …
… 41 700 postes ont été détruits au troisième trimestre … nette accélération des destructions …  il faut remonter trois ans en arrière pour retrouver un tel niveau de destruction … l’intérim représente l’essentiel des destructions d’emplois … 31 300 postes intérimaires perdus constituent les trois quarts des destructions de postes … les 5 500 postes détruits cet été portent à 24 600 les emplois détruits dans la construction … pas moins de 2 700 postes détruits au troisième trimestre … »

Un emploi, ce n’est pas un fauteuil au chaud, auquel chacun “aurait droit“, et que quelqu’un s’évertuerait à détruire ! Un emploi, ce n’est pas une denrée qu’il faudrait partager pour que chacun en ait un morceau ! Un emploi, cela ne tombe pas du ciel !
L’emploi, c’est-à-dire le travail, est
une dynamique, un élan, une course. Tout le monde y participe, personne n’y échappe, c’est la vie. Parfois la course ralentit. Parfois certains s’arrêtent sur le bord de la route. Les motifs en sont multiples. 
Alors, il faut relancer la dynamique, redonner le moral et l’énergie à ceux qui ont lâché le peloton, remettre en selle ceux qui sont tombés. Cela se fait à l’aide d’encouragements, d’investissements, d’aides appropriées aux entrepreneurs. Alors, ceux qu’un coup dur a atteints reprennent leur place dans la course.
Cette approche est l’inverse de celle qui consiste à distribuer des pansements à ceux qui sont au fossé. 
Et, que l’on cesse aussi de chercher, là comme ailleurs, des boucs émissaires impersonnels pour s’affranchir de ses propres responsabilités : « l’économie française a détruit… », c’est qui, “l’économie“ ?

lundi 10 décembre 2012

Duel à l'UMP



Si l’on veut bien, un instant, être lucide et honnête avec soi-même (est-ce encore possible ?), il y a deux niveaux de responsables coupables dans le dramatique accident de l’UMP.
1- L’ensemble des militants imbéciles qui ont(*) triché, organisé la fraude, quel qu’en soit leur “champion“. La politique, ce n’est pas un jeu, une partie de foot où l’on se choisit un camp pour en découdre et brailler ensuite : “on a gagné…“. Ceux-là ont gagné, en effet ! Ils ont saccagé leur parti. Ils doivent aujourd’hui être fiers en contemplant les ruines.
2- Coupables aussi
les deux candidats eux-mêmes, qui se sont trompés d’élection et n’ont pas su maîtriser les circonstances. C’est grave, sachant ce qu’ils avaient en tête. 
“Trompés d’élection“, car il ne s’agissait pas de primaires pour choisir le candidat pour les futures présidentielles, mais de l’élection du secrétaire général du parti. Même si chacun avait en arrière-pensée cette lointaine échéance, il ne s’agissait encore que de désigner le meilleur pour animer et gérer la maison.
“Pas su maîtriser les circonstances“, car que s’est-il passé ?
Tout simplement, un résultat donnant deux ex aequo. Car ce ne sont pas les quelques voix d’écart pour l’un ou pour l’autre, repêchées dans le bourbier des tricheries, qui permettent de départager honnêtement les candidats. Or, un résultat nul par ex aequo, cela existe, n’a rien de scandaleux, et justifie qu’on recommence. Et entre temps, car il faut bien laisser au temps le soin de calmer les esprits, on désigne un administrateur provisoire. Seulement, voilà ! Pour qu’il en soit ainsi, il aurait fallu que les deux intéressés considèrent la situation à la lumière de l’intérêt du parti, des électeurs, des Français, et non pas de leurs ambitions personnelles. D’autres qu’eux, dans une autre époque de notre histoire, auraient su tirer les conclusions de l’événement et se mettre, avec panache, en réserve de la République. Ceux-là auraient eu l’étoffe d’un président futur.
Tout cela est grave et caricature tristement la déliquescence des mœurs politiques. Et pendant ce temps, en face, l’ennemi répand sa désolation ! Le spectacle est celui d’une armée que ses chefs abandonnent en pleine bataille, parce que deux colonels se battent pour leur avancement. L'Histoire jugera…

(*) Je dis volontairement “ont“ et non pas “a“, comme le veut un phraséologie médiatique à la mode, car c’est bien chacun qui est responsable, et non l’ensemble.

dimanche 9 décembre 2012

Immaculée Conception


Anne-Catherine Emmerick, la sainte mystique allemande nous parle ainsi de ses visions : 
« J’appris quelle incalculable influence la pureté, la chasteté et la continence des parents, leur lutte contre le vice, ont, sur la sainteté des enfants qu’ils engendrent ».
Voilà qui éclaire merveilleusement le troublant mystère de la conception immaculée de La Vierge Marie, ce dogme qui ne sera promulgué que trente ans après qu’eurent été rapportées ces fulgurantes visions. Il n’est pas nécessaire d’y chercher d’autre miracle que la vertu de la pureté de l’esprit dans l’acte charnel de transmission de la vie. Anne et Joachim purent et surent s’extraire du péché originel qui frappe toute créature humaine depuis Ève et Adam. Marie n’était pas seulement née de l’union intime de deux êtres de chair. Elle était le fruit, le don d’une insondable puissance de prière d’Anne et de Joachim, qui mit chacun en communion totale, directe, secrète avec l’au-delà. Pendant vingt ans, l’énigmatique puissance de la prière avait repoussé les forces négatives des aléas de la fécondation pour en triompher finalement dans le miracle de l’enfant Marie. En ce sens, l’Amour transcendait l’amour, le recouvrait de son voile divin, immaculé :
« je suis l’Immaculée Conception ».

"Légitimité"


Est-il encore possible de “créer“ en France ? 
Les jeunes ne trouvent plus leur place dans les entreprises. S’ils ne sont pas énarques ou polytechniciens, ils n’ont pas la légitimité pour donner leur avis. Ils ne rêvent désormais que d’aller exprimer leur talent à l’étranger. Les entrepreneurs ne sont pas mieux lotis, qui sont voués à l’échec s’ils ne sont pas encartés dans les bons réseaux. Ils n’ont pas la légitimité à obtenir un accompagnement bancaire, hors des confréries ou lobbys autorisés. Et ne pensez pas qu’il reste aux victimes de cet ostracisme le loisir d’écrire ce qu’ils en pensent. S’ils ne sont pas journalistes, enseignants ou issus des milieux du spectacle, ils n’ont pas la légitimité pour être édités.
La France est devenue un sinistre élevage de poulets : à chacun sa case !

vendredi 7 décembre 2012

Francs-maçons



Le grand maître du Grand Orient de France explique, dans Le Figaro-magazine du 7 décembre 2012, que “les religions n’ont pas à prendre position sur ce qui relève de la sphère publique". Et dans le même propos, il déclare : "Nous voulons avoir une influence sur la vie politique, puisque nous défendons un certain nombre de valeurs, qui son celles de la République, liberté, égalité, fraternité et laïcité". 
Mais, depuis quand la sphère publique est-elle privatisée par les francs-maçons ? Précisément, puisqu’elle est publique, elle appartient à tout le monde : aux Français et à leur religion tout autant qu’aux athées ; aux Français de droite, tout autant qu'aux obédiences de gauche. Elle est singulière, cette façon de prétendre être le seul à avoir droit de séjour dans ce qui est public !
Ce Monsieur "défend des valeurs", dit-il. Mais, que défendent les autres Français ? Les "valeurs" du Christ n'ont, me semble-t-il, rien à envier à sa mouvance. Quant à la devise républicaine, "liberté, égalité, fraternité", elle est aussi le patrimoine de tous les Français, et, quelles qu'en soient les imperfections, il n'appartient pas à telle ou telle communauté maçonnique d'y ajouter à son gré un quatrième substantif.

samedi 1 décembre 2012

Obscurantisme


“Mariage homosexuel : le débat confisqué“, titre Le Figaro de ce jour. “Dix minutes pour s’exprimer et quatre pour débattre de leur opinion sur le mariage homosexuel… C’est le temps qui a été accordé jeudi à chacun des représentants des religions, auditionnés à l’Assemblée nationale.“ Audition transformée “en réquisitoire en règle contre « l’obscurantisme » de l’Église catholique“.
Où est-il l’obscurantisme, sinon chez ces députés anticléricaux attardés, avatars des laïcards “bouffeurs de curés“ du XIXe siècle ? Va-t-on de nouveau fermer les écoles privées, dissoudre les congrégations, abattre les basiliques et ficher les opinions religieuses des Français, comme l’ont fait certains de nos ancêtres dont nous ne sommes pas fiers ? 
Où est l’obscurantisme, sinon chez ceux-là qui n’ont comme horizon intellectuel que leur jouissance matérielle du moment, leur ventre et leur braguette ? Qui n’ont pas l’esprit suffisamment grand pour comprendre que l’Homme c’est plus qu’un singe ? Qui n’ont pas vu que même la science d’aujourd’hui, pourtant peu suspecte de mysticisme, a elle-même entrouvert la porte d’une autre vérité ?
Où est l’obscurantisme, sinon chez cette poignée de députés archaïques qui voudraient faire taire ceux qu’ils ne peuvent atteindre ? Des “bouffeurs de curés“, ces laissés pour compte du savoir ? Ce sont eux-mêmes qui sont “bouffés“ par la peur de leur vide cérébral.
Qu’ils lisent ces trois lignes de Son Éminence le cardinal Jean Honoré, archevêque émérite de Tours, dans son livre “La Grâce d’être né“, lignes dont je me suis permis de faire la dédicace de mon blog :
« Nourris ton esprit, il a besoin de vérité et de sagesse.
Donne-lui à croire et à penser.
Offre-lui à se souvenir et à méditer. »

vendredi 30 novembre 2012

Mariage gay (suite 3)

Il y a deux questions dans l’affaire du mariage gay, et ce qui s’en écrit relève souvent du dialogue de sourds.
1 - S’agissant de la pratique sexuelle des uns, des unes et des autres, cela relève de la stricte physiologie, des fonctions organiques de chacun. Il en est de la libido comme de la faim, de la soif ou de l’envie d’uriner. Le mariage républicain n’a pas été institué pour coucher sur les registres, qui couche avec qui. Cela ne regarde personne.
2 - S’agissant de l’institution d’un mariage “gay“, c’est une autre affaire. Cela regarde tout le monde, car cela touche à l’humanité, à travers l’enfant qui peut en naître. Je me suis largement exprimé ici sur ce point (voir rubrique mariage gay).
Un être humain n’appartient à personne, sinon, pour les croyants, à Dieu. Et, n’en déplaise aux pétroleuses braillardes et peinturées, un enfant n’appartient ni à son père, ni à sa mère, mais à l’humanité. Son père et sa mère, par qui s’opère le toujours mystérieux phénomène de la transmission de la vie, n’en sont que les responsables temporaires, chargés de le protéger, de l’instruire, d’en faire un adulte. Cela s’appelle un devoir et non un droit.
Que chacun veuille seulement considérer chaque enfant en se disant qu’en lui il y deux cent mille ans d’ancêtres et quelques milliards, peut-être, de descendants.
C’est cette considération-là qui justifie la solennité du mariage. Ce n’est pas pour rien que les Églises catholique et orthodoxe en ont fait un sacrement, c’est-à-dire une sanctification, une consécration au Créateur, alors qu’elles n’accordent pas cette solennité à la mort.
Les élus de la République feraient bien de le comprendre, s’ils veulent exercer leur mandat dans l’honneur, et ne pas s’en tenir à la pêche des voix.  

jeudi 29 novembre 2012

Un chien opéré du cœur



Un matin de juillet 1948, mon père s’écroulait, victime d’un problème cardiaque. J’avais onze ans. Les médecins du Val de Grâce à Paris le maintiendront en vie trois ans, parfaitement conscients de sa pathologie cardiaque, mais impuissants à la soigner. En ces temps-là, on ne savait pas  encore opérer le cœur. Pleinement informé de l’actualité scientifique, mon père dira maintes fois avant de mourir : « j’ai été malade trop tôt ».  
Aujourd’hui, soixante-quatre ans après, j’apprends par la presse que l’on va opérer du cœur, gratuitement, au service de chirurgie cardiaque de l’Hopital Montsouris à Paris, un chien. 

mardi 27 novembre 2012

Décadence


La politique n’a pas sa place dans ces pages. Mais parler de la démocratie, ce n’est pas faire de la politique. 
À ce sujet, il faut être aveugle pour ne pas voir comment, et à quelle vitesse, se dégrade depuis quelques mois, en France, la respectabilité de la gouvernance démocratique. Tous partis confondus, ce n’est que spectacle pitoyable de course à l’échalote pour attraper les bonnes places. Le peuple, pourtant titulaire théorique du pouvoir, n’est plus qu’un alibi pour justifier les procédés les plus nauséabonds de racolage des voix. Toutes les promesses sont bonnes, même celles qui heurtent à l’évidence la conscience des compétiteurs, pourvu qu’elles rapportent.
Alors, la tendance est forte d’attribuer cette déliquescence des mœurs politiques au régime démocratique en vigueur. Un peuple peut être souverain quand il est libre. Il n’est plus libre quand la technique des moyens d’information, de communication a fait un bond tel qu’il devient l’otage de toutes les manipulations possibles. 
Or, le Royaume-Uni nous apporte la contradiction. L’on apprend que le gouvernement de Sa Majesté veut accélérer l’adoption du mariage gay ! Et là, le Premier ministre David Cameron ne dissimule même pas son véritable souci : le Parti conservateur risque de perdre l’élection de 2015 s’il ne met pas en place le mariage gay. 
Décidément, république, royauté, dictature aussi, le régime politique n’est pour rien dans la décadence d’un peuple. C’est en lui-même que celui-ci doit chercher la cause de sa déchéance. La France ne survivra que si tous les Français se redressent dans la dignité.

lundi 26 novembre 2012

Le poids de la Grèce



Il y a une certaine culture (…non-culture !) en France qui laisse croire que l’argent de l’État n’est pas celui des Français. “C’est l’État qui paye…“. Mais non, c’est nous ! L’État n’a pas d’argent qu’il ne prenne dans notre poche, un jour ou un autre. Or, on annonce, ici ou là, que la France aurait engagé en Grèce, de 50 à 65 milliards d’Euros, en pure perte si ce pays ne les rembourse pas (rappelons-nous l’emprunt russe de nos parents ou grands-parents). Cela fait quand même 1.000 € par français. Alors, cher lecteur, combien êtes-vous dans votre famille ?

samedi 24 novembre 2012

De l'art d'enfumer…


Si vous avez un jour des responsabilités, et si vous ne savez pas comment les assumer, mettez le feu autour de vous à tout ce qui fume salement. Ainsi, vous pourrez traverser les événements sans que l’on vous voie. Par exemple, soufflez sur les braises d’une flambée allumée ici par quelques inconscients, adeptes de l’adoption gay. Même si votre conscience vous fait un peu mal (puisque vous avez évoqué le cas de cas de conscience), vous enfumerez et personne ne verra plus votre gène à augmenter les impôts, etc. Si, ce foyer-là s’essoufflant, l’on vient vous reprocher votre carence à réformer le droit du travail, saisissez-vous du feu de broussailles allumé là, par l’arrivisme politique idiot de quelques-uns de vos adversaires. La presse vous aidera à en faire un incendie qui cachera tout. Et puis, pour le reste, il a… Tenez ! Cette sale affaire judiciaire contre votre prédécesseur qui devrait enfumer un moment. Comment ? Cela ne marche pas ? Le juge avait fait une faute d’orthographe ? Bah ! on trouvera bien autre chose.

jeudi 22 novembre 2012

Benoît XVI et la date de naissance de Jésus


Au sujet de la date de naissance de Jésus, qui détermine notre calendrier, et sur laquelle le pape Benoît XVI, dans son dernier livre, apporte quelques précisions, quelqu’un me faisait observer sur Facebook qu’à quelques semaines près, cela n’avait pas beaucoup d’importance. 
Certes, mais, ce qui est important, troublant et qui ouvre la pensée, c’est de prendre conscience, brutalement, à propos de cette date, que cet événement inouï prend réellement place dans la chronologie des hommes. Il ne s’agit pas simplement d’une anecdote historique. Il ne s’agit pas non plus d’une mythologie exotique à notre univers. C’est une connexion unique, fantastique, vertigineuse, qui fut établie ce jour-là entre notre humanité de chair et la vérité d’ailleurs.
L’irruption du Créateur dans sa création méritait bien qu’un pape s’interrogeât sur sa date exacte.

dimanche 18 novembre 2012

Mariage gay (suite 2)


Pourquoi la polygamie, ou la polyandrie, sont-elles interdites dans notre pays ?
Parce qu’il se trouve que la nature s’entête à être duale. Il faut être deux pour transmettre la vie. 
Les lobbies les plus bruyants n’y pourront rien changer. 
Le maillon de la longue chaîne humaine que chacun de nous tient entre ses mains (http://bernardhuet.blogspot.fr/2012/11/homosexualite-et-mariage.html)est nécessairement soudé entre deux êtres de sexes complémentaires (je n’aime pas l’attribut “opposé“ pour ce sujet).
Dès lors, il est logique que la loi civile n’autorise pas d’autre forme de combinaison pour solenniser ce lien.
Mais, si l’on veut faire fi de ce sens profond du mariage ; si l’on réfute, à son sujet, la référence à la chaîne naturelle et millénaire de la transmission de la vie humaine ; si le mariage n’est que la constatation d’un accouplement amoureux, quels que soient les sexes en présence ; et si sa cérémonie n’en est qu’une occasion de faire la fête ; alors on se demande pourquoi le limiter à deux ! Quel mal y a-t-il à s’aimer à trois, quatre ou plus ? 
Pourquoi, dès lors, ne pas revendiquer, au nom de “l’égalité“, le mariage gay multiple ?

samedi 17 novembre 2012

Mariage gay (suite)

Pour compléter mon propos d’hier sur mon blog, au sujet du mariage entre homosexuels (http://bernardhuet.blogspot.fr/2012/11/homosexualite-et-mariage.html), je dois ajouter que si l’on adoptait cette invention saugrenue, il faudrait bien alors légiférer aussi sur le “divorce gay“.
Alors, l’enfant engendré dans ce ménage new-look verrait-il, lui aussi, ses vacances partagées, une semaine chez son père ou sa mère biologique, une semaine chez l’autre ? Mais, l’autre n’est rien pour lui ! Je doute, dans ces circonstances que le juge accorde une garde partagée à quelqu’un qui n’a aucune légitimité.
On aurait donc fait naître dans ce ménage homosexuel un enfant orphelin, dès le premier jour, de père ou de mère. Tous ceux que le malheur a, un jour de leur tendre enfance, projetés dans cette situation combien douloureuse apprécieront sans doute que des députés inconséquents envisagent un instant qu’il soit permis de créer volontairement cette situation.

vendredi 16 novembre 2012

Homosexualité et mariage

Les arguments développés ici et là, pour ou contre l’institution d’un mariage (civil) entre personnes du même sexe sont généralement bien pauvres. Si l’on essayait d’y voir clair ?

Les tenants de cette nouveauté bizarre, revendiquée, s’appuient sur la nécessaire reconnaissance de deux faits : l’amour, d’une part ; l’égalité, d’autre part. Pourquoi, disent-ils, refuserait-on l’acte solennel du mariage à deux êtres qui s’aiment, fussent-ils du même sexe ? Et de revendiquer alors l’obligation d’égalité de tous devant la loi.
S’agissant de l’amour, en quoi celui-ci a-t-il besoin de l’écharpe d’un maire pour s’imposer ? Combien de couples filent un parfait et durable amour, qui n’ont jamais demandé aux édiles municipaux de le constater par écrit ? Mais, combien aussi de mariages ont été célébrés sans que l’amour n’en ait été le moteur ? C’était fréquent jadis dans notre société mondaine, cela l’est encore aujourd’hui sous diverses contraintes. Alors, “amour égale mariage“, et vice versa, n’est pas une équation vérifiée. 
S’agissant de l’égalité, depuis quand cette notion républicaine, d’ailleurs ambiguë, viendrait-elle effacer les différences ? C’est au contraire parce qu’il existe, dans la nature humaine, des différences qu’il est besoin de parler d’égalité. Que tout le monde soit beau, grand, intelligent, fort, aimable, ni gros ni petit, et de surcroît du même sexe, alors il n’y aura plus aucune possibilité d’instituer des inégalités.

Les défenseurs du mariage mixte argumentent, quant à eux, sur le thème de l’enfant à naître éventuellement dans ce “ménage“ homosexuel ainsi créé, lequel enfant a besoin pour s’épanouir de l’équilibre père/mère qu’il n’y trouverait pas. C’est un souci réel, mais qui dissimule des considérations bien plus profondes.
Car, nous y voilà : pourquoi nous marions-nous (civilement, j’entends) ? 
Et si c’était parce que quelque chose au fond de nous, quelque sourd appel de nos intimes profondeurs, nous crie ou nous murmure qu’il y a nécessité à souder à notre tour le maillon d’une chaîne qui nous relie au tréfonds de nos origines par nos parents, leurs parents et les parents de leurs parents ? Puis, nous tournant vers l’autre infini de l’humanité, nous découvrons, dès lors, l’impérieuse obligation qui nous est faite de ne pas rompre volontairement ce maillon qui rattache à ce passé si lointain l’innombrable descendance qui peut en découler. L’anneau que le maire passe à notre doigt n’a pas d’autre signification. 
Alors, vouloir un mariage entre personnes du même sexe, au prétexte que celles-ci “ont les mêmes droits“ que les autres, c’est au contraire imposer sa différence au risque de rompre cette chaîne dont chacun de nous assume aujourd’hui la garde. Point d'anathème dans cette affaire ! Que chacun se souviennent seulement qu’il a eu un père et une mère ! 
D’ailleurs, pour qu’un enfant naisse dans un couple homosexuel, il faut bien l’intervention d’une tierce personne, une mère porteuse ou un père donneur. Dès lors, nous voilà face à un ménage à trois ! Il est tout de même extravagant de vouloir demander à un maire qu’il glisse sur les doigts de deux de ces trois personnes l’anneau qui symbolise le maillon soudé par une autre combinaison du trio. 

mardi 13 novembre 2012

Salons du livre


Trop de salons du livre sont en réalité des marchés du livre. 
Au milieu des bouquinistes, des marchands de toutes sortes d’objets vaguement en rapport avec le livre, des badauds déambulent qui n’ont certes pas le sentiment de se trouver au sein d’un salon littéraire, et pour cause. 
Les auteurs, les écrivains parfois, qui viennent là pour dédicacer en sont pour leurs frais. Sauf, bien sûr, à être un “people“ et à servir, alors, d’attraction publique. 
Car, ce n’est pas ça un salon du livre. Les auteurs ne sont pas des camelots qui cherchent à solder leurs bouquins. Sinon, ils iraient s’installer au marché, entre les choux et les poules. Là, il passe du monde !
Un livre n’est pas écrit (seulement) pour être vendu, mais pour être lu. Ce n’est pas la même chose. Et l’auteur n’y met pas que des mots, mais il y offre sa pensée, son jardin secret souvent. Cela mérite bien un peu de respect. 
Dédicacer, dès lors, est un instant précieux de rencontre et d’échange entre cet auteur-là et son lecteur. Les quelques mots tracés sur le blanc de la première page marqueront le souvenir de ce moment heureux.
Il est peu probable qu’une telle communion d’esprit puisse naître dans la cohue d’un marché, fût-il de Noël.

dimanche 11 novembre 2012

Une "saint Martin" laïque ?


À l’occasion de la saint Martin, les édiles de Tours, pourtant peu suspects de religiosité, ont organisé la “fête du partage citoyen“. Il est vrai que Martin partageant son vêtement avec un pauvre est une belle image d’Épinal, pardon, de Tours. Et pour la Touraine, le saint homme est une intéressante source de devises. 
Mais pourquoi ajouter ce grotesque attribut de “citoyen“ à ce symbole de la charité, auquel ne se réduit d’ailleurs pas la sainteté du soldat ermite, troisième évêque de Tours ? Est-ce pour faire “laïc“ ? Par peur de s’affranchir de la pensée obligatoire ? De ne pas être dans le vent ?
Il n’empêche, pour tous ceux pour lesquels a un sens la parole du Christ — “Ce que tu feras au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que tu le feras“ — ; pour tous les militants de Jésus-Dieu et de son Église ; la nouvelle de cette fête “laïque“ sera reçue avec beaucoup d’émotion. 

jeudi 8 novembre 2012

Mariage gay

Ainsi, on va désormais publier les bans pour informer la population qu’untel et untel, ou unetelle et unetelle, ont décidé de faire couche commune. Mais cela ne regarde personne et tout le monde s’en moque ! Monsieur le maire va ceindre son écharpe pour demander à l’un (l’une ?) si c’est bien vrai qu’il veut prendre pour époux (épouse ?) l’autre, et lui faire jurer aide et assistance. Va-t-on aussi inventer le divorce gay à suivre ?
Mais, ce n’est pas ça, le mariage ! Il faut autre chose pour en justifier la solennité !
Quoi ? Ceux qui le traitent ainsi devraient réfléchir que s’il leur est donné aujourd’hui un compagnon ou une compagne, c’est parce qu’un jour un homme et une femme ont engendré celui-ci ou celle-ci, s’étant préalablement jurés solennellement de l’accueillir dans leur ménage, de le protéger, de l’élever.
Ce qui est fascinant, ce n’est pas tant les sept milliards d’individus vivants que supporte aujourd’hui la Terre, que les cent ou deux cents milliards qui nous ont précédés, et le nombre incalculable de ceux qui nous succéderont. Cette foule immense constitue une chaîne ininterrompue dont chacun de nous est un maillon sacré que cette idée stupide de mariage homosexuel, avec tout ce que cela implique, veut briser.
Il n’y a aucune phobie à dire que l’homosexualité ne peut pas être la norme. Si tout le monde était homosexuel, il n’y aurait tout simplement plus d’humanité !

L’autre drame dans cette affaire, est que les élus récents qui s’en font les chantres ont bien conscience de la gravité d’une telle destruction sociale. Mais, qu’importe pour eux le destin de la France quand est en jeu leur petite carrière politique ? Ne voit-on pas qu’il s’agit là d’allumer un contre-feu de diversion pour masquer la faillite politique d’un régime de bric et de broc qui se trouve contraint, six mois après avoir été élu, de se rallier à la politique du prédécesseur honni. 
Dans quelques jours, 11 novembre. Ces mêmes élus iront verser une larme de crocodile aux monuments aux morts pour la France. Mais, croient-ils que ces pauvres gars se soient fait tuer, pour qu’aujourd’hui quelques irresponsables jettent bas l’héritage qu’ils défendaient alors ? 
Les Français désinformés ont donné le volant à des fous. On va tous finir dans le ravin. Il faut les arrêter avant qu’il soit trop tard ! 

dimanche 4 novembre 2012

Toussaint ?


Durant trois jours, en cette Toussaint 2012, j’ai mesuré ce qu’est la vie factice. Plongé dans l’agitation débridée de réunions de famille conventionnelles, j’ai dû me résoudre à surnager, l’esprit vidé de tout autre but que celui de chercher de l’air. Fête des saints ? Commémoration des morts ? Dans ce vacarme, plus rien n’est audible. Ballotté, secoué, projeté par les vagues du boucan de famille, je me suis retrouvé, au terme de ces trois jours, rejeté, épuisé, sur la plage de la vie. Seulement alors, j’ai compris qu’il en est ainsi tous les jours, pour nombre des êtres humains, mais qui, eux, ne retrouvent jamais le rivage ! Pour vivre une vraie vie, il faut considérer l’océan d’en haut. Alors, sa tourmente s’efface, et l’horizon recule.

Par le cardinal André Vingt-Trois


Quelques phrases clés prononcées mardi 30 octobre par le cardinal André Vingt-Trois à l’occasion de la messe de rentrée des parlementaires en la basilique Sainte-Clotilde de Paris.
« La liberté doit se gagner et se défendre face aux lobbys qui saturent les espaces de communication. La liberté doit résister au conformisme de la pensée “prête à porter” qui évite de trop s’interroger. Elle suppose de ne pas s’en remettre à l’avis de tel ou tel prétendu spécialiste. »
« Dans la vie d’un pays, il est des sujets qui engagent la vie personnelle des citoyens et qui ne dépendent pas simplement d’une majorité électorale, même si elle était importante. Au printemps dernier, les électeurs ont désigné le président de la République et les députés pour engager de nouvelles orientations politiques. Je ne pense pas que l’organisation des moeurs conjugales et de la transmission de la filiation fasse partie des éléments d’une alternance politique. Elle engage trop profondément l’avenir de la société pour n’être qu’une conséquence automatique d’une élection. »
« Certains de nos concitoyens contestent aux chrétiens le droit d’exprimer leur conception du mariage et les soupçonnent de vouloir l’imposer à toute la société. (…) Dans le débat qui secoue notre société, il est assez facile de comprendre qui est en train d’imposer une conception particulière du mariage à la société. »

mardi 30 octobre 2012

Écran noir…


Pierre Papon relate dans son livre “Bref récit du futur“ (Albin Michel) que le directeur de la recherche de Google prévoit à l’horizon 2020 l’expérimentation de « liaisons directes entre les moteurs de recherche et leurs utilisateurs, via des signaux électriques émis par le cerveau ». J’en connais quelques-uns qui auront de réelles surprises en ouvrant leur ordinateur…

Démocratie absolue ?


La ligne rouge de toute démocratie est, par définition, le pouvoir absolu. Qu’une partie du peuple vienne à rassembler en ses seules mains la totalité des pouvoirs d’un pays, alors le régime n’est plus démocratique, ou bien les mots n’ont plus de sens. L’histoire est pleine de ces pouvoirs absolus qui ont mal fini…

lundi 29 octobre 2012

Salariés et actionnaires.


Voilà plus de dix ans que l’on entend la même chose.
« Les sociétés font des bénéfices records, ce sont les actionnaires qui en profitent, les salariés n’ont rien ». 
C’est tout le problème de l’équitable répartition du résultat qui est posé entre ces deux acteurs obligatoires d’une entreprise. Car sans capitaux, pas d’entreprise possible. Sans collaborateurs non plus. Mais c’est aussi le problème de la juste répartition du risque ! Répartir le profit n’est pas le plus difficile. Mais comment répartir le risque ? 
Car il faut bien envisager le cas où la Société ferait des pertes. Par les temps qui courent, ce n’est pas si rare. Ou bien celui où la Société fait des bénéfices, mais manque dangereusement de trésorerie disponible? C’est le cas le plus fréquent de dépôts de bilan. Dans ce cas, non seulement l’actionnaire ne reçoit rien, mais est prié de remettre au pot, voire d’abandonner ses comptes courants, peut-être de perdre tous les fonds qu’il a investis.
Le salarié, quant à lui, devra-t-il rendre les primes qu’il a perçues quand tout allait bien ? Ou bien, pour lui, le cliquet ne laisserait-il tourner la roue que dans un sens ?
Allez, Messieurs les yaka faucon, convenez que ce n’est pas si simple.

samedi 27 octobre 2012

Les pédocides…


L’Assemblée vote le remboursement de l’IVG à 100% !
Si cette Assemblée représente les Français, alors les Français, désormais se vautrent dans l’abject. Comment ceux-ci ont-ils pu, en nombre, perdre ainsi toute dignité humaine ? Pour jouir de la vie, il leur faut de la place, de l’espace vital. Alors, ils veulent tuer les enfants avant qu’ils naissent, ils veulent tuer les vieux avant qu’ils meurent. À quand le prix Nobel de l’IVG ? 


vendredi 26 octobre 2012

Dieu ?


S’agissant de l’Univers, nous ne connaissons au mieux que 5% de sa substance. La science ignore tout  des 95% restants.
S’agissant de l’être humain, nous savons à quoi sert 1% seulement de ses gènes. La science ne sait rien des 99% restants.
Et l’on prétend refaire la création en laboratoire ! La sortie de Laplace, disant à Napoléon qu’il n’avait pas besoin de l’hypothèse de Dieu, est une sottise de prétentieux.

mercredi 24 octobre 2012

Quand tu manques…


"Quand tu manques d'élan, écoute Strauss, le père et le fils.
"Quand tu manques de flamme, écoute Brahms ou Dvorak.
"Quand tu manques de cœur, écoute Schumann ou Debussy.
"Quand tu manques de tendresse, écoute Chopin.
"Quand tu manques de lyrisme, écoute Tchaïkovski.
"Quand tu manques de joie, écoute Offenbach ou Satie.
"Quand tu manques de densité, écoute Wagner.
"Et quand tu manques d'amour et de bon sens, écoute Édith Piaf."(*)

(*) Père Michel-Marie Zanotto-Sorkine - «Au disble la tiédeur - Robert Laffont

lundi 22 octobre 2012

La mort.


Dans cette vie où l’ADN a tout prévu, où la fin programmée se dissimule quelque part, au tournant d’un instant quelconque — si toutefois l’accident ne vient pas se servir avant —, que reste-t-il de la liberté de l’Homme, sinon la liberté de ne pas perdre ce temps si chèrement confié ? 
Pourquoi te caches-tu, mort sournoise ? Montre-toi, si tu es un homme ! Car avant que tu fasses ta besogne, je veux remplir d’énergie ce monde que tu t’échines à vider.
Publicités de niais, ne me bassinez plus avec vos contrats obsèques obscènes ! Après, il ne me resterait qu’à m’installer sur mon canapé et attendre…
J’ai mieux à faire. Viser l’impossible, voir grand, car pour atteindre le ciel, il ne suffit pas de se hausser sur la pointe des pieds. L’avenir se construit toujours d’en haut ! Être passionné, pugnace, acrobate peut-être, pour virer les marchands du temple de la pensée bancale.

jeudi 18 octobre 2012

adoption homosexuelle

Un “Philosophe“ s’exprime ainsi dans Le Figaro du jour pour défendre l’adoption d’enfants par des couples du même sexe : 
« Le véritable problème qui se pose n’est pas celui du biologique, mais celui de la place donnée à l’enfant. Que les membres d’un couple soient hétérosexuels ou homosexuels, ils peuvent désirer un enfant pour des raisons très variées, parfois même problématiques. Ils peuvent avoir envie de montrer à eux-mêmes et aux autres qu’ils sont capables d’endosser le rôle de parents, à l’image de leurs propres pères et mères. Ils peuvent espérer faire « mieux » que ces derniers et réparer ainsi les éventuels « manques » dont ils ont souffert lorsqu’ils étaient jeunes. Ils peuvent même vouloir utiliser l’enfant comme un «objet» pour combler leur propre vide, en projetant sur lui leurs espoirs et leurs rêves, etc. Mais tous ces cas de figure s’appliquent aussi bien aux couples hétérosexuels qu’aux couples homosexuels»
Ainsi, un bébé ne servirait qu’à « combler un vide » ! On comprend qu’une telle “philosophie“ niaise ne soit guère apte à mesurer l’enjeu humain, cosmique, sacramentel de la question. 

lundi 15 octobre 2012

Les migrants du monde



D'après une enquête américaine publiée ce jour par Le Figaro, sur 214 millions de migrants répartis dans le monde, près de la moitié sont chrétiens, 27% sont musulmans, et 9% seulement se disent athées ou agnostiques. 
Notez que dans les 14% de religions autres, les juifs ne représentent que 2%. Observez également que les athées et agnostiques, qui font tant de bruit dans notre pays, ne comptent que pour 9% dans cette population. 
Voilà qui bouscule un peu les idées reçues en France. 



mercredi 10 octobre 2012

Le goût du pain


Avez-vous remarqué comme le pain, le plus souvent, n’a goût de rien ? “Bien cuit“ ou “pas trop cuit“ n’y change rien. Et quand, par hasard, un boulanger sait encore, ou veut bien, retrouver et offrir le goût et l’arôme perdu du blé, du froment d’antan, c’est, dans la bouche, une explosion de bonheur. Et le lait ! De quoi est donc fait ce lait de supermarché qui a goût de flotte ? Qui me fera retrouver le parfum du lait tiède que Tante Amélie me faisait boire, enfant, dans l’étable, juste sorti du pis de la vache ? Et la viande ? Qui connaît encore le sauvage fumet de la viande fraîche ? Et ces pommes d’étal, belles, roses et brillantes, mais qui n’excitent aucune papille, ou qui sentent la chimie ?  Où sont les pommes des champs bretons de mon enfance qu’en courant l’on croquait jusqu’au trognon ? Elles étaient biscornues peut-être, et donc invendables aujourd’hui, mais elles étaient des fruits. 
D’où vient cette perte du sens de la sapidité des aliments chez la majorité de nos contemporains ? S’agit-il d’une infirmité apparue au niveau des papilles gustatives et de leurs nerfs ? Et si ce n’était plutôt qu’affaire de paresse mentale ? Car le sens du goût mobilise aussi et surtout le cerveau. Il faut “l’écouter“, ce goût, le reconnaître, puis le mémoriser. Rude effort auquel bien peu veulent encore s’astreindre. Alors la faculté s’en atrophie, que l’on remplace par des ersatz, l’aspect, le toucher, la joliesse.
Or cette pauvreté contemporaine ne se cantonne pas à la perte du sens du goût. Elle est tristement générale. On ne veut voir en toute chose que l’apparence, le contact, le dehors. La culture matérialiste, positiviste répandue par une génération de paresseux de la tête a œuvré à tuer toute velléité de connaître l’intangible, l’impalpable, l’immatériel. Qui sait regarder dans une montagne, au-delà de sa masse, la poussière des particules infimes, insaisissables, dont elle est en réalité constituée ? Qui sait voir dans un diamant, au-delà de sa brillance, les milliards d’années de cristallisation du carbone qu’il garde en mémoire ? Qui sait comprendre dans un être humain, au-delà de son physique, la profondeur vertigineuse de sa réalité spirituelle ?
Qui sait, au-delà du “bien cuit“, goûter le pain ?