lundi 25 décembre 2017

Soi-disant intelligence artificielle.


«Je pense, donc je suis», disait Descartes qui aurait pu préciser : «je suis, et j'ai conscience d'être». La machine peut-elle penser ? Peut-elle avoir conscience d'exister ? Chacun répondra à son gré. Pour ma part, j'ai depuis longtemps acquis la conviction qu'il y a dans l'Homme — j'écris ce mot avec une majuscule pour lever l'ambiguïté sexiste ; il s'agit, bien entendu, de la créature humaine — il y a dans l'Homme, disais-je, quelque chose de plus que dans la machine.
Qu'est le corps humain ? Quelques milliers de milliards de cellules. Qu'est le petit de l'Homme, à la première seconde de son existence ici-bas ? Une de ces cellules, de la taille du millième de millimètre, obtenue par la fusion aléatoire de deux cellules parentes. Or, qu'est cette cellule première ? Quelques millions de milliards de particules élémentaires, dont certaines sont tellement infimes qu'elles ne sont plus de la matière. La science sait aujourd'hui manipuler ces particules. Elles échappent à la physique, elles sont et en même temps ne sont pas, elles sont ici et là à la fois, elles sont hier et demain au même instant, elles sont hors de l'espace et du temps, elles nous font entrer dans la physique quantique, elles sont vibrations immatérielles d'un mystérieux au-delà.
Ce big bang de la naissance de chacun d'entre nous, auquel la pensée positiviste obligatoire voudrait imposer l'horizontalité de l'hérédité animale, est en fait, à chaque fois, une irruption verticale et éphémère de l'au-delà immatériel dans l'espace-temps de notre ici-bas.
Il serait étrange d'imaginer que cette entrée en notre monde se fasse sans apporter quelque souvenir de ce Tout dont tout est issu, des vibrations résiduelles, l'écho d'une symphonie lointaine, l'arôme fugace de l'Au-delà, la petite flamme de Cesbron. C'est cet apport initial de l'Esprit qui fait l'Homme, et complète ses facultés cognitives pour construire son "intelligence".
Dès lors, la machine pourra rivaliser sans peine avec le seul intellect de l'Homme. À la vitesse de la lumière, ses électrons dépasseront aisément les performances cognitives de leurs semblables humains au sein des neurones. Mais, il leur manquera toujours ce qui fait l'intelligence, ce plus immatériel de l'Esprit, de la pensée, de la joie ou de la peine, de l'amour ou de la haine, du bien ou du mal : l'âme ! 
Il n'y a pas d'intelligence artificielle. Seulement une acquisition de savoir artificielle. On confond intelligence et cognition.

mercredi 20 décembre 2017

Eucharistie

Jésus connaissait la vraie nature immatérielle des choses avant que les hommes n’en découvrissent les rudiments dans la physique quantique. 
"Ceci est ma chair, ceci est mon sang", annonçait-il à ses apôtres en partageant le pain et le vin du dernier repas en commun. La pensée positiviste, matérialiste, unique et un tantinet bornée de notre époque ne peut comprendre ces paroles. Elle sortira ses microscopes, mais ne trouvera dans ce pain et dans ce vin aucune trace de chair ou de sang... Pourtant, en cherchant aux confins de l'infiniment petit, elle y verra des atomes. Et, au fond de ceux-ci, des particules tellement infimes qu'elles ne sont déjà plus tout à fait matière, ni encore tout à fait esprit, des entités d'on ne sait trop quoi, qui se comportent tantôt comme de la matière, tantôt comme des vibrations du vide, à la fois ici et là, à la fois avant et après, et cela au gré de l'observateur ! Je me suis largement exprimé dans mes livres sur cet autre aspect de la vérité. 
Eh ! oui ! dans ce pain et ce vin que Jésus tendait, il y avait une autre vérité, il y avait l'Esprit ! Or, la chair et le sang de Jésus, matière elle aussi évanescente dans ses composants de l'infime, était l'Esprit ! Dès lors, en absorbant ce pain et ce vin offerts, c'était bien de l'Esprit de Jésus que se nourrissaient les apôtres, non pas dans leur estomac, mais dans leur propre nature immatérielle. 
Et voilà que s'éclaire soudain le mystère quotidien de l'Eucharistie. Dans l'hostie et le calice soulevés, il y aurait la chair et le sang du Christ ? Oui ! Mais vous ne les y verrez pas avec vos yeux et vos appareillages. Il vous faut laisser parler votre âme, cette autre vérité de vous-mêmes, votre autre nature immatérielle. C'est elle, si elle le veut, qui recevra l'Esprit, un peu de l'âme de Jésus parvenue jusqu'à vous dans l'immatérialité de l'hostie consacrée, depuis l'immatérialité du pain et du vin qu'il offrit il y a deux mille ans.

vendredi 8 décembre 2017

Troisième guerre mondiale

Il y a en ce moment en France et en Europe d'étranges coïncidences d'évènements graves ? 
1°) Un déferlement d'immigrés arabo-musulmans, sous couvert de réfugiés de guerre qui n'en sont pas. 
2°) Des attentats bien ciblés contre les habitants pour semer la terreur. 
3°) Une attaque coordonnée des édifices et signes chrétiens à l'initiative de "libres-penseurs" qui ont tout l'air de n'être ni libres ni penseurs, mais manipulés. 
4°) Des investissements massifs des émirats du pétrole qui ne se justifient que par le désir de devenir propriétaires. 
5°) Et pour finir, l'assèchement inéluctable programmé de la manne du pétrole pour lesdits émirats et l'Arabie. 
Il faut être aveugle, ou bien politicien français, pour ne pas voir que la troisième guerre mondiale a commencé ; que l'assaillant se situe au sein des puissances bientôt déchues du pétrole ; que celles-ci ont besoin, pour survivre à l'après-pétrole, de l'espace vital européen, comme Hitler avait besoin de l'espace français ; que l'étrange coïncidence des coups portés ne provient pas du hasard, mais d'une savante stratégie. 
Oh ! Certains vont sourire. Comme en 40… Mais, non ! Tout va bien !
Comme toujours, les Français se réveilleront trop tard, quand l'ennemi occupera Paris. Alors s'ouvriront quelques années de misère, et puis quelqu'un viendra les sortir de là. Sans doute pas les Américains, cette fois. Peut-être les Russes. Mais, que de drames qui pourraient encore être évités si les Français et leurs élus étaient un peu plus lucides et courageux !

mercredi 6 décembre 2017

L'essentiel

Vous connaissez sans doute cette belle histoire que je retrouve à l'instant sur un bulletin paroissial de ma Bretagne. Un professeur fit un jour devant ses élèves la démonstration suivante. Il prit un bocal de verre qu'il emplit de galets. Puis, il demanda à ses élèves si le bocal était bien plein. Oui, répondirent ceux-ci. Il prit alors un récipient de sable qu'il versa dans le bocal, entre les galets, et reposa la question. Cette fois, les étudiants ne s'y laissèrent pas prendre et dirent non. En effet, le professeur prit un verre d'eau qu'il versa dans le bocal sans qu'il en débordât une goutte. Alors, il posa une autre question : quelle est la morale de cette histoire ? Cela prouve, dirent les uns, que lorsqu'on n'a plus le temps, il reste toujours un peu de temps ; ou bien... etc. Rien de tout cela, répondit le professeur. Cela montre seulement que si vous vouliez emplir le bocal en commençant par l'eau, puis en y versant le sable, et enfin les galets, vous ne parviendriez jamais à tout y placer. Il en est de même pour votre vie, continua le sage professeur. Si vous voulez bien remplir votre vie, ne commencez pas par y mettre les futilités. Vous n'auriez alors plus la place d'y loger l'essentiel. Posez-vous seulement la question : quel est l'essentiel ?