vendredi 29 avril 2022

Ainsi va la vie. Elle passe... et l'on passe à côté !

Des étagères encombrées de boîtes de diapositives, qui n'a pas cela chez soi ? Une vie saisie sur ces petits carrés de pellicule ; les évènements de famille ; les enfants au berceau ; les voyages autour du monde, pour ceux qui purent se les payer... Et maintenant, qui les regarde ? Personne ! Les enfants ? Ils n'auront de toute façon pas le matériel pour les "visionner". Les scanner ? On peut, mais quel travail fastidieux ! Nous voulions les immortaliser, ces évènements... Mais, ils sont morts ! Les avons-nous vécus, au moins, ces moments heureux passés l'œil rivé sur l'oculaire ? Je me souviens d'un ami avec qui je visitais un pays lointain, moi, la caméra au poing, lui, les mains dans les poches. Je m'étonnais qu'il n'eût pas d'appareil photo. Il me répondit : pour quoi faire ? Je n'ai personne à qui les montrer ! Mes yeux et ma mémoire en garderont bien plus que toi... Ainsi va la vie. Elle passe... et l'on passe à côté !

Aujourd'hui, les nouvelles générations ne passent pas dans la vie, appareil photo à la main, mais "smartphone" sous le pouce. Ils traversent la ville l'œil rivé sur leur minuscule écran. Prendre l'air à la campagne ? Ils ne regardent que ledit écran... Dans le train, le bus, ou même en voiture, même chose...À table ? Doit-on poser son téléphone à gauche ou à droite de l'assiette ? Si on leur demande ce qu'ils ont vu dans la journée ? Rien ! Ainsi va leur vie. Elle passe... et ils passent à côté ! 

samedi 23 avril 2022

Non ! je ne me rendrai pas complice des agressions contre la vie humaine !

Non ! je ne me rendrai pas complice des agressions contre la vie humaine prônées par Monsieur Macron, et non dénoncées par Madame Le Pen !

Que veut dire cette injonction du Livre de la Genèse (III, 21-22) :

« Yahweh Dieu dit : Voici que l'homme est devenu comme nous pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, qu'il n'avance pas sa main, qu'il ne prenne pas aussi de l'arbre de vie » ?

Elle veut dire qu'il y a quelque trois mille ans, un prophète, Moïse, nous transmettait la révélation que, l'homme ayant quitté l'animalité pour entrer dans la dimension de l'être sachant, il lui était cependant interdit de faire usage de ce savoir pour tenter de créer lui-même la vie, ou la détruire. Il traduisait cela, en termes poétiques par l'image du fruit consommé de l'arbre de la connaissance, puis de l'arbre de vie.

Or, voici que ce siècle, auquel nous avons le triste privilège d'appartenir, est le premier de l'humanité à oser transgresser cette interdiction pour tenter de jouer à être Dieu. Avortement sans limite, PMA d'orphelins de père, GPA d'orphelins de mère, manipulations transgenres, création d'embryons chimères, euthanasie… en se livrant à ces turpitudes d'apprentis sorciers, nos générations sont les premières de l'Histoire humaine à oser « avancer la main » pour voler le fruit de l'arbre de vie. 

Comment ce matérialisme obtus peut-il prétendre « sauver la planète », et « en même temps » condamner la vie humaine sacrée qui s'y développe ? Il se trouve que la France choisit pour cinq ans son chef d'État. Ce sujet passe, à mes yeux, avant tous les autres critères de choix. La retraite, le pouvoir d'achat, l'immigration, l'insécurité, la guerre même sont les soucis légitimes, mais qui concernent notre présent. L'attentat à la vie, lui, menace l'avenir du genre humain. Les programmes des deux candidats procèdent, l'un de la transgression volontaire, irresponsable et avouée de l'injonction divine, l'autre du détournement du regard. Je refuse d'associer ma voix à l'un comme à l'autre de ces agissements sacrilèges.

 

lundi 11 avril 2022

J'aurais voulu…

Le candidat à l'élection présidentielle de 2022 qui voulait que « la France restât la France » n'avait en effet aucune chance de l'emporter : les habitants de la France — de ce qu'est devenue la France — ne veulent pas que la France reste la France. 

* J'aurais voulu que l'on continuât d'enseigner l'histoire de la France aux enfants de mes enfants. Les habitants de ce qu'est devenue la France veulent qu'on invente une autre Histoire. 

* J'aurais voulu que l'on entendît encore sonner l'angélus dans les villages de la France des enfants de mes enfants. Les habitants de ce qu'est devenue la France veulent entendre psalmodier autre chose. 

* J'aurais voulu que l'on cessât de fabriquer artificiellement, dans la France des enfants de mes enfants, des orphelins de père pour couples de femmes ; que l'on n'autorisât pas la location d'utérus pour engendrer des orphelins de mère pour couples d'hommes. Les habitants de ce qu'est devenue la France s'en moquent. 

* J'aurais voulu que l'on ne tuât pas les bébés non désirés dans le ventre de leur mère. Les habitants de ce qu'est devenue la France le veulent. 

* J'aurais voulu que les apprentis sorciers ne manipulassent pas les embryons humains pour en faire des chimères expérimentales. Les habitants de ce qu'est devenue la France ne s'en émeuvent pas.

* J'aurais voulu que l'on ne tuât pas les vieillards encombrants. Les habitants de ce qu'est devenue la France ont voté pour qu'on laisse faire.

Il y a trois ou quatre mille ans, à l'âge où naissait l'écriture, quelqu'un — Moïse ? — nous transmettait ce commandement de Yahweh Dieu : « Voici que l'homme est devenu comme nous pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, qu'il n'avance pas sa main, qu'il ne prenne pas aussi de l'arbre de vie » (Genèse III, 21-22). Cette génération est la première qui ait osé jouer à être Dieu pour créer ou détruire la vie. Si Dieu est, il n'est pas possible qu'Il laisse impuni pareil outrage. Si Dieu n'est pas, alors rien n'a de sens. Tremblons que la punition soit lourde, très lourde ! Ce sera peut-être le prix à payer pour que les enfants de mes enfants rebâtissent leur France.

dimanche 3 avril 2022

Sexualité

 

Un évêque s'exprimait récemment sur un réseau social en ces termes : « L'homosexualité n'est pas un péché ». Je n'ai pas vocation à en juger. Cependant, il me semble naturel de chercher à  comprendre l'enjeu du problème.

Qu'est-ce que la sexualité ? Les dictionnaires la définissent comme, d'une part l'ensemble des attributs spécifiques à chacun des deux sexes du monde vivant, d'autre part, l'ensemble des pratiques propres à la satisfaction du plaisir sexuel de chacun de ces sexes. 

La première question qu'il faut se poser est : pourquoi y a-t-il systématiquement deux sexes différents dans le monde vivant, même si, parfois et exceptionnellement, leurs attributs peuvent se regrouper dans un même individu hermaphrodite ? Qu'en serait-il d'un monde où n'existerait qu'un seul sexe ?

Et, la seconde question : pourquoi certaines pratiques dites sexuelles déclenchent-elles, systématiquement semble-t-il, le plaisir ? Qu'en serait-il d'un monde où lesdites pratiques sexuelles engendreraient l'indifférence, voire la douleur ?

La réponse à ces deux questions est la même : sans la sexualité, il n'y aurait tout simplement pas de monde vivant ! Que l'on considère l'Univers comme une création intelligente — ce qui est mon opinion — ou comme le résultat d'un hasard — auquel je ne crois pas — force est d'admettre que la sexualité est le moteur incontournable de la vie. Si le moteur s'arrête, la vie s'arrête !

Dès lors, on ne fera pas l'économie d'une troisième question : en quoi la vie est-elle nécessaire ou au moins utile en cet Univers ?

Là, nous devons nous référer, pour répondre, aux dernières découvertes de la science des hommes ; je veux parler le la mystérieuse physique quantique. Toute la matière de l'Univers observée dans son infiniment petit se résume à des particules qui, en deçà d'un certain seuil de petitesse, ne se montrent matière que si on les observe. Sans observateur, elles basculent dans l'immatériel, une sorte de vibration du vide — pour moi, la pensée de l'Esprit —. Or, qui peut être l'observateur, sinon un être vivant doté de conscience ? L'être humain semble bien être la seule créature répondant à cette définition.

La conclusion s'impose : sans le vivant, point d'observateur ; sans l'observateur humain, point de matière ! Il fallait que la Création allât jusqu'à l'être humain pour que la matière eût une existence avérée. La sexualité, dès lors, n'est pas seulement le moteur de la vie, elle est le vecteur de l'énergie de la Création pour l'accomplissement de son dessein :

" Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la" (Genèse I, 28).

Alors, l'homosexualité est-elle un péché ? Elle est en tout cas une tricherie face à cette injonction. Mais, il y en a d'autres.