mercredi 27 janvier 2016

PMA et adoption

Une information qui passera, hélas, inaperçue, mais qui est grave : l'adoption d'enfants étrangers en France régresse de 3500 en 2010 à 815 en 2015. Il y aurait 18000 parents titulaires d'un agrément valide, qui ne verront donc pas leur projet d'adoption se réaliser. "Nous voyons des couples (unis père et mère) qui, après plusieurs échecs de tentatives de PMA (*), doivent se résoudre à abandonner l'idée de recueillir un enfant", commente Nathalie Parent, présidente de l'association Enfance et Familles.
Je ne saurais trop, pour ma part, conseiller la lecture du merveilleux livre de Véronique Bachelier-Vidar "Fa'a'amu, mes enfants adoptés", à tous ceux qui veulent découvrir à quel point l'adoption procure le bonheur.
Pourquoi cet effondrement ? L'explication officielle est que les pays privilégient désormais l'adoption nationale. L'adoption par l'étranger est considérée comme un pis aller. Mais, on ne peut éviter d'observer que ce recul de l'adoption familiale coïncide avec la volonté de certains milieux parallèles au pouvoir, longtemps dissimulée, mais aujourd'hui démasquée, de briser la famille française au profit de populations adultes importées, supposées "mieux pensantes". La multiplication des contraintes à l'adoption pour les familles "normales" relève, à l'évidence, de ces manœuvres. La France est vraiment en danger.

(*) Le problème n'a rien à voir avec l'aberration des quelques cas de mariages homosexuels. Il ne faut pas tout mélanger. L'assistance médicale à la procréation, PMA, s'adresse d'abord aux couples "normaux" en difficulté d'enfantement. De nombreuses familles sont maintenant heureuses autour de leur enfant, grâce à cette assistance médicale.

dimanche 24 janvier 2016

Le syndrome Maginot

Si Vercingétorix avait osé l'offensive contre les Romains en 52 av. J.-C., au lieu de s’enfermer dans Alésia, l’histoire de la France, de l’Europe et peut-être du monde, en eût été changée.
Si Napoléon III avait attaqué la Prusse en 1870, au lieu de se protéger en répartissant ses canons le long d’une frontière illusoire, Bismarck n’eût pas percé le front en y concentrant ses batteries, et la France n’eût pas capitulé à Sedan.
Si les Gouvernements de la IVe République avaient osé attaquer l’Allemagne en 1940, en créant des divisions blindées au lieu de disséminer ses tanks le long d’une ligne Maginot chimérique, Hitler n’eût pas envahi la France en y concentrant ses panzerdivisions. 
Si la France et l’Allemagne avaient attaqué le soi-disant État islamique en 2016, au lieu de rétablir des barbelés le long des frontières de l’espace Schengen, l’invasion en eût été stoppée, et l’effondrement de l’Europe évité.
Le syndrome Maginot paralyse les Gaulois depuis leur origine. Les Français n’ont jamais admis que, pour se défendre, il faut attaquer. 

mercredi 13 janvier 2016

Euthanasie, ou soins palliatifs ?

Une nouvelle loi est en discussion au Parlement qui vise à instituer un "droit à dormir avant de mourir" pour les malades en fin de vie. Il n'échappera à personne qu'il s'agit-là d'une tentative de compromis entre, d'une part, les tenants d'une aide active à mourir, d'une "euthanasie palliative" avec intention de mort, et d'autre part, les défenseurs de soins palliatifs d'accompagnement où tout est mis en œuvre pour soulager la douleur du mourant, en ne l'abandonnant pas, mais en laissant à la nature pour les uns, à Dieu pour les autres, l'initiative de la décision finale.
Deux conceptions de la vie. Deux conceptions de la mort. Pour les uns, la vie est de la chimie qui bouge et se reproduit. Pour les autres, elle est la manifestation matérielle d'une réalité immatérielle hors du temps. Pour les uns, la mort se regarde depuis ici-bas. Pour les autres, elle se regarde depuis l'Au-Delà.
Une amie me rapportait les dernières paroles de son père, murmurées à l'ultime instant, hors de toute souffrance physique semble-t-il : "je ne savais pas que ce serait aussi difficile". Oui, la mort est un passage difficile. Il ne nous appartient pas d'en décider, mais il nous revient de l'accompagner.