samedi 8 mars 2025

Lâcheté

Aucune société humaine ne peut perdurer sans spiritualité. Nos aïeux du paléolithique imploraient leurs dieux au fond des cavernes. Nos ancêtres gaulois appelaient les leurs aux sommets des bois, au plus près du ciel. Abraham apprit le Dieu unique à Moïse. Jésus  l'offrit au monde du sommet de sa Croix du supplice. 

Maintes formes de religions virent ainsi le jour au fil des temps. Elles s'entretuèrent parfois comme des sœurs ennemies. Dieu et le temps surent apaiser ces querelles sacrilèges. Sauf pour une qui persiste encore contre toute raison. Un athéisme subsista néanmoins en marge de ces multiples quêtes de Dieu. Un athéisme qui, n'ayant rien construit, ne peut prétendre être partie prenante de l'Histoire.

La France a bâti son histoire, sa culture, ses lois morales et sociales sur les fondations de cette chrétienté bimillénaire. L'édifice France montre sa chrétienté à la croisée de ses chemins et au cœur de ses villages. 

Nos élus ont mandat de défendre la France, les Français et les enfants de leurs enfants, face aux attentats, destructions et profanations qui se multiplient contre tout ce qui n'est pas islamiste. Le concept de laïcité destiné à garantir la neutralité de l'État en matière de religions a été détourné de son objet vers un combat laïcard anticlérical. L’argument de la "paix sociale"  pour justifier l'inaction est une lâcheté. C'est cette lâcheté qui encourage l'ennemi à nous attaquer.  

samedi 22 février 2025

L’être humain, un animal comme les autres ?

Dans une chronique du Figaro, Luc Ferry plaide avec véhémence contre la souffrance infligée volontairement aux animaux par l'homme. Nul ne saurait, sur ce point précis, lui donner tort. Il fait toutefois le distinguo subtil entre l'huitre et le chien... La frontière va être difficile à établir, s'il y en a une.

Mais, pourquoi faut-il que l'auteur pousse son raisonnement jusqu'à mettre en doute la différence entre l'homme et l'animal ? Il illustre son propos par l'inusable argument des 90% de gènes communs avec le chimpanzé ? L'être humain n'est-il donc qu'un sac de gènes ? « Darwin avait raison », affirme-il ; « tout le monde, y compris le pape (...) s’est rendu à l’évidence : la théorie de l’évolution est vraie » ? Et il ajoute : « les animaux, en tout cas ceux qui disposent d’un cerveau et d’un système nerveux développés, ne sont-ils pas eux aussi quelque peu humains ? », ce qui l'amène à sa question perverse : « L’être humain, un animal comme les autres ? ».

Ce renversement de paradigme fondé sur une non-démonstration m'afflige. J'y vois un homme enfermé comme une mouche dans son cachot matérialiste qui ne reçoit rien de la lumière de l'extérieur. Le big bang se serait produit tout à coup dans cet ici-bas aveugle, serait issu du néant par conséquent, et y aurait créé la matière. Mais, rien n'a pu provenir du néant, ou alors, ce n'était pas le néant ! La vie, ensuite, serait née de cette matière, par hasard. Mais, le hasard n'a pas pu trouver de vie dans l'inerte, ou alors ce n'était pas l'inerte ! 

Alors, pourquoi ya-t-il quelque chose ? Parce qu'il y a autre chose, et que la matière, comme la vie, sont entrés subrepticement dans la prison matérialiste par quelque interstice de la muraille. Cet interstice, ce petit trou, la science des hommes l'a trouvé. Il se cache au tréfonds de nous-mêmes, à la limite de cet infiniment petit où les milliards de particules dont tout est construit ici-bas cèdent la place à la vibration du vide. Or, que peut être cette vibration immatérielle de l'Au-delà, sinon celle d'une Pensée, de l'Esprit ?

C'est dans cet Au-delà de notre ici-bas qu'il faut admirer la Pensée créatrice de toute chose et de toute vie dont celle du sixième jour qui a créé l'être humain, image de l'Esprit pétrie dans la boue de ce monde. C'est cette Pensée créatrice qui a piloté jusqu'à nous l'évolution en question, laquelle n'est pas une théorie athée, mais bel et bien l'enseignement profond de La Genèse.

La preuve que l'être humain n'est pas un animal comme les autres ? Le Christ, Monsieur Ferry ! C'était hier à l'échelle des temps cosmiques.