J'entends aussi parler "d'élargissement de l’aide à mourir aux mineurs"... Comment prononcer ces mots sans frémir ! Pas une fois le mot "amour" n'apparaît dans les dires des rapporteurs ! On évoque sans vergogne la possibilité pour un proche d’administrer le médicament létal au mourant. Se rendent-ils compte, ceux-là, de ce qu'ils veulent écrire dans la loi ? Le droit de tuer soi-même sa maman qui souffre !
J'ai lu aussi, quelque part, ceci : « Il ne faudrait pas qu’au regard du coût pour la famille que peut représenter une place en Ehpad, une personne soit privée de son envie légitime d’aller jusqu’au bout de sa vie ». En est-on là ? L'euthanasie a-t-elle pour mobile caché un souci financier ? On comprend pourquoi les gouvernements successifs depuis cinquante ans n'ont jamais voulu développer les unités de soins palliatifs qui sont pourtant la solution.
Que dire enfin de ces invectives lamentables qui trainent autour des notions de "catho de gauche" ou de droite ! Assistons-nous à la querelle imbécile entre soi-disant progressistes, forcément athée, et conservateurs forcément catholiques qu'il faut faire taire ? Quelqu'un aurait dit lors de ces joutes minables : « Nous parlons de la vie, pas du bon Dieu ». C'est probablement là tout le drame !
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