
L’essentiel du synode concerne d’ailleurs la situation, dans le droit canonique, des divorcés remariés. À ceux-ci, n’est aujourd’hui pas permise la “communion sacramentelle“. Leur est offerte néanmoins la “communion spirituelle“. Ces médias qui déversent leur désinformation savent-ils seulement ce que cela veut dire ? La communion spirituelle est la communion du désir ; le désir du sacrement de communion. Or, recevoir le sacrement de communion, c’est-à-dire s’ouvrir, béant, à la présence réelle du Christ en soi, exige le préalable d’un désir profond. Entre la communion spirituelle et la communion sacramentelle, il y a donc un espace si ténu que les pères du synode se sont ouvert à la question de son franchissement, dans certains cas précis.
Quant au “mariage“ homosexuel, le synode ne revient pas sur l'affirmation que les unions entre des personnes du même sexe ne peuvent pas être assimilées au mariage entre un homme et une femme. Il ouvre néanmoins la réflexion sur les moyens d’offrir à ces personnes un espace de fraternité, une attitude d’accueil, dans le respect toutefois de la doctrine catholique sur le mariage. C’est le moins, au sein de l’Église du Christ. Ce n’est pas du tout ce que voudraient nous faire croire certains médias.
D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement, lors d’un synode présidé par le pape qui, faut-il le rappeler, est, par sa délégation directe de Pierre à travers les âges, éclairé par L’Esprit.
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