
Rien ! En 1913, personne ne se doutait d’une prochaine guerre mondiale. L’assassinat du prince héritier d’Autriche, François-Ferdinand, par les nationalistes serbes aura lieu un plus tard, en juin 1914. L’ultimatum de l’Autriche à la Serbie qui déclenchera la guerre mondiale surprit tout le monde, en juillet 1914. Quant à la France, c’est le 1er août 1914 que sera ordonnée la mobilisation générale.
Quelle arrière-pensée pousse donc le président à anticiper l’histoire, à précipiter les cérémonies ? Est-ce la situation économique et sociale d’alors, quand le monde “dansait sur un volcan“, comme l’a mis en scène Arte, que l’on veut commémorer parce qu’elle ressemble étrangement à celle d’aujourd’hui ? Sinistre prémonition !
N’est-ce pas plutôt un calcul politicien pour tenter de tirer profit personnel de cérémonies qui devraient normalement attendre un an. Mais, dans un an…?!
La mémoire de nos aïeux qui sont morts dans la boue, dans des conditions atroces, mérite mieux que ces sordides manipulations.
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