vendredi 2 mai 2025

Pape François

 

Je relis ceci dans un de mes livres écrit en 2017 (*) : 

« Lors d'un de ses discours de juillet 2013 à Rio, le pape François, successeur de Benoît XVI, formulait ce vœu :

"que l’Église s’éloigne de toute réduction socialisante…"

Superbe ! Il y a des hommes qui savent se servir des mots. 

"Réduction socialisante…" : un demi-siècle de manipulation du concile Vatican II résumé et défini en deux mots. Car ce n’est pas le concile qui a fait tout ce mal, en France en tout cas, mais l’idéologie gauchisante des années 70 qui l’a défiguré.

"Réduction socialisante…" : les gens venaient chercher Dieu dans les églises. Ils y trouvaient l'idéologie. Et l’on s’étonne que celles-ci se soient vidées !

"Réduction socialisante…" : ils ont voulu remplacer la ferveur de l’adoration par des assemblées ludiques où l’on chante — et danserait, s’ils avaient osé —, où l’on se sert la main — et s’embrasserait, s’ils avaient osé —, où l’on festoie à la sortie. Mais, à ce jeu, les évangélistes, pentecôtistes, et autres feront toujours mieux.

"Réduction socialisante…" : ceux qui croient que ce pape est des leurs se trompent ! Il a compris ce qui s’est passé et veut y mettre fin ».


Aujourd'hui, alors que le Saint-Père nous a quittés, je mesure combien sa venue était urgente


samedi 8 mars 2025

Lâcheté

Aucune société humaine ne peut perdurer sans spiritualité. Nos aïeux du paléolithique imploraient leurs dieux au fond des cavernes. Nos ancêtres gaulois appelaient les leurs aux sommets des bois, au plus près du ciel. Abraham apprit le Dieu unique à Moïse. Jésus  l'offrit au monde du sommet de sa Croix du supplice. 

Maintes formes de religions virent ainsi le jour au fil des temps. Elles s'entretuèrent parfois comme des sœurs ennemies. Dieu et le temps surent apaiser ces querelles sacrilèges. Sauf pour une qui persiste encore contre toute raison. Un athéisme subsista néanmoins en marge de ces multiples quêtes de Dieu. Un athéisme qui, n'ayant rien construit, ne peut prétendre être partie prenante de l'Histoire.

La France a bâti son histoire, sa culture, ses lois morales et sociales sur les fondations de cette chrétienté bimillénaire. L'édifice France montre sa chrétienté à la croisée de ses chemins et au cœur de ses villages. 

Nos élus ont mandat de défendre la France, les Français et les enfants de leurs enfants, face aux attentats, destructions et profanations qui se multiplient contre tout ce qui n'est pas islamiste. Le concept de laïcité destiné à garantir la neutralité de l'État en matière de religions a été détourné de son objet vers un combat laïcard anticlérical. L’argument de la "paix sociale"  pour justifier l'inaction est une lâcheté. C'est cette lâcheté qui encourage l'ennemi à nous attaquer.  

samedi 22 février 2025

L’être humain, un animal comme les autres ?

Dans une chronique du Figaro, Luc Ferry plaide avec véhémence contre la souffrance infligée volontairement aux animaux par l'homme. Nul ne saurait, sur ce point précis, lui donner tort. Il fait toutefois le distinguo subtil entre l'huitre et le chien... La frontière va être difficile à établir, s'il y en a une.

Mais, pourquoi faut-il que l'auteur pousse son raisonnement jusqu'à mettre en doute la différence entre l'homme et l'animal ? Il illustre son propos par l'inusable argument des 90% de gènes communs avec le chimpanzé ? L'être humain n'est-il donc qu'un sac de gènes ? « Darwin avait raison », affirme-il ; « tout le monde, y compris le pape (...) s’est rendu à l’évidence : la théorie de l’évolution est vraie » ? Et il ajoute : « les animaux, en tout cas ceux qui disposent d’un cerveau et d’un système nerveux développés, ne sont-ils pas eux aussi quelque peu humains ? », ce qui l'amène à sa question perverse : « L’être humain, un animal comme les autres ? ».

Ce renversement de paradigme fondé sur une non-démonstration m'afflige. J'y vois un homme enfermé comme une mouche dans son cachot matérialiste qui ne reçoit rien de la lumière de l'extérieur. Le big bang se serait produit tout à coup dans cet ici-bas aveugle, serait issu du néant par conséquent, et y aurait créé la matière. Mais, rien n'a pu provenir du néant, ou alors, ce n'était pas le néant ! La vie, ensuite, serait née de cette matière, par hasard. Mais, le hasard n'a pas pu trouver de vie dans l'inerte, ou alors ce n'était pas l'inerte ! 

Alors, pourquoi ya-t-il quelque chose ? Parce qu'il y a autre chose, et que la matière, comme la vie, sont entrés subrepticement dans la prison matérialiste par quelque interstice de la muraille. Cet interstice, ce petit trou, la science des hommes l'a trouvé. Il se cache au tréfonds de nous-mêmes, à la limite de cet infiniment petit où les milliards de particules dont tout est construit ici-bas cèdent la place à la vibration du vide. Or, que peut être cette vibration immatérielle de l'Au-delà, sinon celle d'une Pensée, de l'Esprit ?

C'est dans cet Au-delà de notre ici-bas qu'il faut admirer la Pensée créatrice de toute chose et de toute vie dont celle du sixième jour qui a créé l'être humain, image de l'Esprit pétrie dans la boue de ce monde. C'est cette Pensée créatrice qui a piloté jusqu'à nous l'évolution en question, laquelle n'est pas une théorie athée, mais bel et bien l'enseignement profond de La Genèse.

La preuve que l'être humain n'est pas un animal comme les autres ? Le Christ, Monsieur Ferry ! C'était hier à l'échelle des temps cosmiques.

lundi 23 décembre 2024

Le sens de Noël

M'est-il permis d'exprimer ici ce que tout mon être profond tente de me dire à propos de ce énième Noël pour moi ? 

C'est Élisabeth, la cousine de la Vierge Marie à qui celle-ci rendait visite, enceinte elle aussi, qui m'a donné la clef pour comprendre l'énorme évènement qui advint ce jour-là. Quand elle entendit Marie, l'enfant qu'elle portait tressaillit en elle, et elle s'écria : « D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi » ? Comment Élisabeth savait-elle que le bébé que portait sa jeune cousine était son Seigneur, l'Esprit, Dieu fait chair dans le sein d'une jeune vierge de ce monde ? Le bébé qu'elle portait elle-même, lui, le savait qui avait tressailli à son approche. N'est-ce pas la preuve que les bébés humains, dès leur conception, sont les envoyés d'un l'Au-delà où s'exprime la vibration de l'immatériel, de la Pensée, de l'Esprit, vibration qu'ils perçoivent encore dans le secret de leur vie utérine ? Jean, l'enfant d'Élisabeth, avait reconnu Dieu en celui de Marie. Rien ne peut se comprendre dans le mystère de Noël, sans ce cri révélateur : « D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi » ?

En ce Noël 2024, je fêterai la naissance de Jésus le Christ, bien sûr ! Mais ma pensée ira aussi vers Marie, cette jeune vierge de Galilée, bénie entre toutes les femmes de la Terre, à qui fut donné le privilège inouï de recevoir en son sein l'Esprit fait chair. 

lundi 9 décembre 2024

La leçon de Notre-Dame

Dans les envolées lyriques journalistiques de ce lendemain de réouverture de la cathédrale Notre-Dame, il fallait s'attendre à ces parallèles douteux entre la "résurrection" du sanctuaire en ruines, et celle, hypothétique, d'une nation guère plus solide. J'ai même lu quelque part — j'en tairai le média par charité — l'allusion lamentable faite à un certain président à propos de la sainte couronne d'épine, "couronne de dérision et couronne de gloire" comme la qualifia avec justesse l'archevêque de Paris. 

Laissons ces délires qui n'ont d'autre justification que de remplir du papier commercial. Je retiendrai seulement qu'il y eut destruction — dont les "experts" ne nous diront sans doute jamais les causes — puis reconstruction magistrale par des mains de bâtisseurs. S'il faut en tirer un enseignement, il est celui-ci : 

Face aux évènements de la vie, quel est mon camp, démolisseur ou bâtisseur ? 

Face à la destruction de la famille, là ou s'opère l'injonction "croissez et multipliez", quel est mon camp, démolisseur ou bâtisseur ? 

Face à l'avortement de convenance personnelle, quel est mon camp, démolisseur ou bâtisseur ? 

Face à l'euthanasie en libre-service, quel est mon camp, démolisseur ou bâtisseur ? 

Il y a bien d'autres sujets encore pour lesquels Notre-Dame peut être notre lumière. 

samedi 30 novembre 2024

Accident Palmade


L'enfant que portait l'une des victimes de l'accident, à six mois de grossesse, a été extrait par césarienne. Les médecins ont tenté pendant une demie heure de le réanimer. Ils ont hélas échoué. La Justice a dès lors statué selon sa jurisprudence : « Un enfant qui n'est pas né vivant n'existe pas en tant que personne légale » ! Qu'était alors cet enfant dont le petit corps a été enterré ou incinéré, je ne sais ? Un non-être ? Un rien ? Un déchet biologique ? 

On a aboli la peine de mort en France. Quoi de pire que celle qu'on invente aujourd'hui pour la remplacer, la peine de non vie, la peine d'inexistence ?

Comment peut-on, sans trembler, prononcer une telle sentence, à la seule lecture bureaucratique d'une phrase aussi ambiguë et contestable extraite d'un amoncellement de dossiers clos ? L'intelligence artificielle ne ferait pas pire. L'ordinateur décidera-t-il seul, un jour, de notre existence ? 

Or, les médecins qui ont échoué à ranimer ce bébé auraient très bien pu réussir. L'enfant inexistant serait-il alors soudain devenu un être humain ? Et ces médecins seraient-ils devenus, quant à eux, semblables à Dieu, créateurs de la vie ?

Saint Louis, toi qui rendais sous ton chêne la justice de l'Esprit, si tu es près du Père, prie pour qu'Il nous rende un peu de Sa lumière. 

dimanche 24 novembre 2024

Hosties volées

Je veux m'adresser aux voleurs d'hosties qui ont agi il y a quelques jours à Tours. 

Les ciboires que vous avez volés pourront peut-être vous rapporter quelques sous chez un brocanteur sans scrupules, mais cela en valait-il la peine – au sens pénal – ? 

Mais, parlons des hosties dont vous vous êtes emparés, et qui sont sans doute, à vos yeux, l'attribut de votre gloire. Vous saviez peut-être qu'il y a deux sortes d'hosties ; celles qui sortent de la fabrique, et ne sont qu'une petite galette de pain ; et celles que le prêtre a ensuite "consacrées". Celles-ci s'identifient dès lors au corps de Christ, c'est-à-dire à Dieu incarné. Comment ce mystère est-il possible ? Par la volonté du Christ lui-même qui, il y a deux mille ans, en a transmis le pouvoir à ses disciples jusqu'aux prêtres d'aujourd'hui : « Ceci est mon corps... Vous ferez cela en mémoire de moi ». En volant ces hosties-là, c'est bien Dieu que vous avez voulu voler ! 

Or, il y a quelque chose que vous n'aviez pas compris. C'est que l'hostie consacrée, si elle est bien devenue puissance divine incarnée, ne se révèle pour vous pleinement ce qu'elle est, que lorsque, d'une part, elle vous est remise par les mains du prêtre, disciple mandaté par le Christ et muni des pouvoirs, et que, d'autre part, vous la recevez comme telle, c'est-à-dire conscient de Ce que vous recevez. La foi est un mystère interactif ! Que diriez-vous d'un voleur démuni de tout odorat, qui voudrait voler un parfum ? Il briserait le flacon, mais n'en sentirait rien ! Que diriez-vous d'un autre, peut-être sourd, qui voudrait détruire une musique ? Il  briserait le disque, mais n'atteindrait pas la mélodie ! 

Messieurs les voleurs, vous ne saviez pas tout cela ? C'est pourquoi nous ne vous en voulons pas. S'il en est encore temps, rendez les hosties au premier prêtre que vous rencontrerez. Il vous en offrira peut-être une, une seule. Alors, vous en sentirez le parfum céleste ; alors, vous en entendrez la divine symphonie.

jeudi 7 novembre 2024

Crémation

Mais, pourquoi y a-t-il tant d'adeptes de la crémation ? Qu'est-ce donc qui fait tout à coup rejeter le rite ancestral de l'inhumation ?

La presse s'est emparée du sujet à l'occasion de cette Toussaint pour en déduire, avec une belle unanimité, que c'était là « le symptôme de la déchristianisation de la société française, de la perte d'influence de l'Église et du vieux référentiel judéo-chrétien » (Le Figaro 2/11/2024). La franc-maçonnerie athée, laïcarde et anti catho s'offre là un petit plaisir à bon marché en prenant ses désirs pour des réalités. Car l'Église n'interdit plus la crémation depuis longtemps. Un enterrement n'est d'ailleurs nullement un sacrement et, parmi les tenants de la crémation, se comptent de nombreux chrétiens. La religion n'a donc rien à voir avec le problème, n'en déplaise à ces chroniqueurs un peu rapides !

On pouvait lire aussi que des considérations écologiques plaidaient pour la crémation qui ferait moins de mal à la divine planète que la fabrication du ciment du tombeau... C'est tellement stupide qu'il vaut mieux passer !

L'une des raisons les plus sérieuses de cet engouement crématoire me semble être que cela coûte moins cher qu'un tombeau et son monument funéraire. On ne veut pas mettre cette dépense à la charge des siens, ni même l'engager pour soi-même. Alors, une petite cérémonie au funérarium autour d'un cercueil en carton fera l'affaire.

L'autre raison est le déracinement des familles françaises. On ne demeure plus toute sa vie dans le village de ses ancêtres ! Beaucoup de personnes ne savent plus où il serait légitime pour eux de se faire enterrer. Alors, les cendres répandues dans la nature règlent le problème.

Tout cela est bien désolant. Car, enfin, de quoi s'agit-il ? À une époque où a germé l'idée, oh ! combien fausse, que « mon corps est à moi », faut-il rappeler que le respect à la dépouille humaine n'a pas sa raison d'être pour soi-même, mais pour les autres, Pour rendre hommage à tous ceux qui, dans le passé nous ont donné leurs gènes, et pour offrir des racines à tous ceux qui prendront dans l'avenir le flambeau dans cette course de relais qu'est la vie sur Terre. Croit-on être né du néant, et retourner au néant, méprisant ainsi tout ce qui était avant, et tout ce qui sera après ? 

L'homme est devenu homme, écrivait je crois Pierre Chaunu, le jour où il a enterré ses morts. Si, aujourd'hui, l'homme cesse d'enterrer ses morts,reste-t-il un être humain ? 

Le corps humain est un mystère. Représentation matérielle et temporelle d'une autre vérité, immatérielle, celle-là, et probablement atemporelle, il ne relève certes pas du code de la propriété. Les chrétiens le savent bien, qui affirment dans le credo cette spiritualité de l'être. Quant-aux athées, n'ont-ils jamais entendu parler de ces particules dont nous sommes tous faits, à la fois corpuscules matėriels et vibrations immatérielles omniprésentes ? Quand nous tenons le corps, mort ou vif, nous ne tenons qu'une infime partie de la créature humaine, mais une partie quand-même. Alors, le culte des ancêtres, c'est bien sûr le culte des âmes, mais c'est aussi celui des corps.

« Rupture anthropologique » disent les auteurs des articles évoqués ci-dessus. Je crois plutôt qu'il ne s'agit que des séquelles désastreuses de l'éducation post-soixante-huitarde née d'un accident de l'Histoire, et qui guériront par un autre accident.

samedi 26 octobre 2024

Notre-Dame payante !


La polémique qui oppose aujourd'hui les plus hautes autorités de France à l'idée de rendre payant l'accès à la cathédrale de Paris, et aux autres église bientôt, projette brutalement le spectacle d'une génération mutilée, amputée dès son plus jeune âge de toute ouverture spirituelle, de toute faculté à transcender la matérialité d'ici-bas. Séquelles dramatiques de l'enseignement soixante-huitard !

Une église catholique n'est pas une salle polyvalente. Elle n'est pas non plus une simple salle de prières comme les constructions, certes respectables, des autres religions. Nos églises catholiques sont des sanctuaires où règne la Présence Divine. Je ne suis jamais si près de l'Au-delà que dans la pénombre silencieuse de nos églises de campagne, que transperce à peine les flammèches vacillantes de quelques cierges suppliants. Dans ces Lieux Saints s'opère, pour qui le veut, la rencontre qui engendre la foi. Oui ! la foi n'est pas une croyance, mais une rencontre ! 

Personne n'est obligé d'y entrer, de solliciter cette rencontre. Me revient en mémoire une anecdote vécue. Je visitais cette année-là la superbe cathédrale d’Albi. Il y avait foule sur le parvis. Je remarquais un groupe de touristes qui discutaient fort, l’un d’eux s’écriant « vous n’allez pas rentrer là-dedans ! ». Le pauvre type avait les yeux qui lui sortaient des orbites tant il était paniqué à l’idée « d’entrer là-dedans ». J’ai eu envie de l’interpeller pour lui dire que j'en sortais, sain et sauf... Qu’est-ce qui pouvait bien provoquer une telle panique ? Avait-il peur des murs, des voûtes, des vitraux ? C'est de Dieu qu'il avait peur ! Ayant peur de Dieu, et ne pouvant L'atteindre, il croyait Le combattre en s'attaquant aux croyants... C’est sans doute la pire des situations : être contraint de faire semblant de ne pas croire ! Car, s'il avait peur de Dieu, c'est bien qu'il croyait en Lui ! Combat-on ce qui n'existe pas ?

Voilà pourquoi, faire payer ceux qui veulent rencontrer Dieu— et de plus garder l'argent ! — c'est plus qu'une malhonnêteté, c'est une bêtise crasse.

samedi 31 août 2024

Toumaï

Voilà plus de vingt ans que les anthropologues se battent, de publications en contre-analyses, pour dire si les ossements, datés de sept millions d'années, découverts au Tchad appartiennent, ou non, à la lignée humaine. Baptisé du joli nom de Toumaï, l'individu auquel ils appartenaient est-il notre aïeul, ou un singe ? Telle est la question. 

Hélas ! Mesdames et Messieurs les experts (ne voyez aucune critique dans mes propos, au contraire, je loue sincèrement vos travaux) vous pourrez sans doute, un jour, vous mettre d'accord sur la question de savoir si Toumaï était bipède habituel ou pas. Mais vous ne saurez jamais s'il était de la lignée d'Adam, ou d'une branche simiesque. Pourquoi ?

Rien ne peut se comprendre de l'être humain si l'on s'enferme entre les murs du positivisme matérialiste, si l'on refuse d'ouvrir les volets, de regarder dehors. Ce sont pourtant vos confrères de la physique subatomique qui ont démontré que cette orgueilleuse matière, quand on la pourchasse aux confins de son infiniment petit, cesse d'être corpuscules pour s'échapper dans l'immatérialité d'une vibration du vide. Effrayés par ce qu'ils ne voulaient pas voir, ceux-ci ont vite refermé les volets : circulez, il n'y a rien à voir... Eh bien, si ! Il y a à voir ce que nous savions depuis Moïse, toute la matière du monde est issue de l'immatérialité de l'Esprit. Car, que peut-être une "vibration du vide", sinon le parcours d'une Pensée ? 

— Mais, la matière, direz-vous, je la vois, je ta touche, je m'y heurte ! 

— C'est parce que vous êtes, vous-même, une gigantesque galaxie de ces particules immatérielles, que la rencontre d'une autre s'apparente au choc des titans. Nos sens grossiers ne nous laissent percevoir de la réalité que des mastodontes de matière, là ou règne l'infinie subtilité de l'Esprit.

Alors, Toumaï ? Toumaï est, comme chacun de nous, l'écho de la vibration originelle qui l'a créé. Ce n'est pas dans ses ossements pétrifiés que l'on entendra celle-ci. Adam est-il l'aïeul de Toumaï ? Il faudrait, pour le savoir, ouvrir les volets et entrer dans la fascinante partition qui se joue dehors. 

lundi 29 juillet 2024

Le sport et la bêtise

Les vraie victimes de ces scènes odieuse du spectacle d'ouverture des jeux olympiques 2024 de Paris sont : 1- Le sport. 2- La France. 

1- Qu'est-ce que le sport, sinon la sanctification de la beauté du corps humain ? On l'a appelé jadis la culture physique. Un art qui consiste à magnifier et préserver cette beauté jusqu'au podium de l'excellence. La laideur des chairs avachies dans la parodie grotesque du célèbre tableau de Léonard de Vinci n'est-elle pas d'abord une insulte à ce sport mondial ?

2- Deux milliards deux cent millions de chrétiens à travers le monde, près du tiers de sa population, se sont sentis insultés par ces déjections de bêtise. Mais, ce ne sont pas les chrétiens que celles-ci salissent ! Le Christ fut-il sali par les insultes qu'une populace lui adressait sur la croix de son supplice ? Quant à l'odieuse caricature de la reine décapitée, qui pensaient-ils salir ? L'amalgame que fait aujourd'hui le monde est entre les auteurs de ces méfaits et les Français. L'insultée, c'est la France !

Voilà où conduit le handicap de spiritualité dont souffrent trop de nos concitoyens. Magnifier le corps, oui ! Mais n'oublions jamais que le corps n'est qu'un aspect d'une autre vérité : l'esprit. 

samedi 1 juin 2024

Notre culture vandalisée

Mesdames et Messieurs les députés, ministres et politiciens, après la gestation d'orphelins de mère, l'insémination artificielle d'orphelins de père, l'avortement de convenance, la désacralisation de l'union maritale, l'anéantissement du concept de famille, la banalisation des expériences transgenre, la transexualité, le transhumanisme, et maintenant l'euthanasie des mourants, vous vous livrez  aux actes de vandalisme de la culture française les plus abominables  que notre pays ait jamais connu. 

Nos ancêtres anticléricaux bornés ont vandalisé nos églises, mais ce n'était que des objets. Ils ont assassiné nos prêtres, mail ils en ont fait des martyrs dont les âmes sanctifient désormais nos générations. Mais, vous, c'est notre passé, notre présent et notre futur que vous assassinez. C'est l'Histoire d'un peuple que vous anéantissez. Ce sont nos enfants et leurs enfants que vous privez de culture, les abandonnant désormais à une survie sauvage dans un désert d'esprit, sur les décombres de leur héritage culturel.

La vie est courte, très courte ! Vous mourrez aussi, un jour. Je formule le souhait sincère que vous soit épargnée la douleur physique. Mais le remord ? Avez-vous pensé au remord ? C'est peut-être la pire des souffrances. Celle de l'enfer. Nul ne sait combien de temps elle dure. Mais on ne s'en suicide pas une nouvelle fois... 

mardi 21 mai 2024

Droit de mort

Les députés en commission ont osé ! Ils ont pris les mourants en otage pour les européennes ! On a supprimé la peine de mort pour les criminels. Ils la rétablissent pour les malades en fin de vie. L'Histoire se souviendra d'eux. Désormais, aider par sa présence, par ses paroles, par son affection une personne en fin de vie à supporter ses souffrances jusqu'à la clémence divine sera considéré comme un délit ! Mais, inciter par ses propos cette même personne à se suicider deviendra un acte médical légal ! Désormais, n'importe quel médecin distrait ou volontairement mal intentionné, voire animé de motivations perverses, pourra nous tendre la pilule mortelle. Qu’on ne me dise pas que cela n’existera pas ! Cela existe ! La société regorge de personnages douteux ; pourquoi le corps médical en serait-il exempt ? Désormais, vieux et malades, nous entrerons à l'hôpital en ne sachant pas si l'on va nous soigner ou nous tuer ! Désormais, on pourra inscrire au fronton des hôpitaux et cliniques de France : ICI RÈGNE LE DROIT DE MORT.  

dimanche 19 mai 2024

Pentecôte

Me revient en mémoire une anecdote vécue. Je visitais cette année-là la superbe cathédrale d’Albi. Il y avait foule sur le parvis. Je remarquais alors un groupe de touristes qui discutaient bruyamment, l’un d’eux s’écriant « vous n’allez pas rentrer là-dedans ! ». Le pauvre type avait les yeux qui lui sortaient des orbites tant il était paniqué à l’idée « d’entrer là-dedans ». J’ai eu envie de l’interpeller pour lui dire qu’il en sortirait sain et sauf, mais après tout, qu’il patauge dans sa bêtise ! Je ne suis ni bouddhiste, ni musulman, ni hindouiste, mais j’ai souvent visité des temples ou des mosquées sans ressentir la moindre gêne, en respectant même la dévotion des fidèles. Alors, qu’est-ce qui peut provoquer une telle panique métamorphosée en haine ? 

Au fond, quelle est la différence entre un croyant et un athée ? Les deux croient en Dieu ! Simplement, le premier a confiance en l'infinie bonté de Dieu, le second en a peur. Ayant peur de Dieu, et ne pouvant L'atteindre, il croit Le combattre en s'attaquant au croyant... C’est sans doute la pire des situations : être contraint de faire semblant de ne pas croire ! Car, s'il a peur de Dieu, c'est bien qu'il croit en Lui ! Sinon, pourquoi en aurait-il peur ? Combat-on ce qui n'existe pas ?

mercredi 8 mai 2024

"Aide à mourir" alias euthanasie

Les discussions de l'Assemblée sur "l'aide à mourir" racontées par la presse sont misérables. Misérable, ce vocable "d'aide à mourir" qui remplace désormais ceux "d'euthanasie" et de "suicide assisté" ! Cette tromperie, cette tricherie avec les mots prouve, s'il en était besoin, l'hypocrisie de l'idéologie politicienne qui se cache derrière ce faux débat de société. Il s'agit de faire passer un texte pour marquer des points, et construire une assise politique. Rien d'autre ! Et pour cela, les vieux servent d'otages. 
On se bat, par ailleurs,sur la notion de "moyen terme" pour qualifier la mort probable de la personne concernée. Les médecins ne veulent pas, à juste raison, de cette clause fourre tout. Alors, on va la remplacer par "phase terminale"... Des mots encore, tout cela, pour essayer de cacher la vacuité de la pensée. 

J'entends aussi parler "d'élargissement de l’aide à mourir aux mineurs"... Comment prononcer ces mots sans frémir ! Pas une fois le mot "amour" n'apparaît dans les dires des rapporteurs ! On évoque sans vergogne la possibilité pour un proche d’administrer le médicament létal au mourant. Se rendent-ils compte, ceux-là, de ce qu'ils veulent écrire dans la loi ? Le droit de tuer soi-même sa maman qui souffre ! 

J'ai lu aussi, quelque part, ceci : « Il ne faudrait pas qu’au regard du coût pour la famille que peut représenter une place en ­Ehpad, une personne soit privée de son envie légitime d’aller jusqu’au bout de sa vie ». En est-on là ? L'euthanasie a-t-elle pour mobile caché un souci financier ? On comprend pourquoi les gouvernements successifs depuis cinquante ans n'ont jamais voulu développer les unités de soins palliatifs qui sont pourtant la solution. 

Que dire enfin de ces invectives lamentables qui trainent autour des notions de "catho de gauche" ou de droite ! Assistons-nous à la querelle imbécile entre soi-disant progressistes, forcément athée, et conservateurs forcément catholiques qu'il faut faire taire ? Quelqu'un aurait dit lors de ces joutes minables : « Nous parlons de la vie, pas du bon Dieu ». C'est probablement là tout le drame !