lundi 23 décembre 2024

Le sens de Noël

M'est-il permis d'exprimer ici ce que tout mon être profond tente de me dire à propos de ce énième Noël pour moi ? 

C'est Élisabeth, la cousine de la Vierge Marie à qui celle-ci rendait visite, enceinte elle aussi, qui m'a donné la clef pour comprendre l'énorme évènement qui advint ce jour-là. Quand elle entendit Marie, l'enfant qu'elle portait tressaillit en elle, et elle s'écria : « D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi » ? Comment Élisabeth savait-elle que le bébé que portait sa jeune cousine était son Seigneur, l'Esprit, Dieu fait chair dans le sein d'une jeune vierge de ce monde ? Le bébé qu'elle portait elle-même, lui, le savait qui avait tressailli à son approche. N'est-ce pas la preuve que les bébés humains, dès leur conception, sont les envoyés d'un l'Au-delà où s'exprime la vibration de l'immatériel, de la Pensée, de l'Esprit, vibration qu'ils perçoivent encore dans le secret de leur vie utérine ? Jean, l'enfant d'Élisabeth, avait reconnu Dieu en celui de Marie. Rien ne peut se comprendre dans le mystère de Noël, sans ce cri révélateur : « D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi » ?

En ce Noël 2024, je fêterai la naissance de Jésus le Christ, bien sûr ! Mais ma pensée ira aussi vers Marie, cette jeune vierge de Galilée, bénie entre toutes les femmes de la Terre, à qui fut donné le privilège inouï de recevoir en son sein l'Esprit fait chair. 

lundi 9 décembre 2024

La leçon de Notre-Dame

Dans les envolées lyriques journalistiques de ce lendemain de réouverture de la cathédrale Notre-Dame, il fallait s'attendre à ces parallèles douteux entre la "résurrection" du sanctuaire en ruines, et celle, hypothétique, d'une nation guère plus solide. J'ai même lu quelque part — j'en tairai le média par charité — l'allusion lamentable faite à un certain président à propos de la sainte couronne d'épine, "couronne de dérision et couronne de gloire" comme la qualifia avec justesse l'archevêque de Paris. 

Laissons ces délires qui n'ont d'autre justification que de remplir du papier commercial. Je retiendrai seulement qu'il y eut destruction — dont les "experts" ne nous diront sans doute jamais les causes — puis reconstruction magistrale par des mains de bâtisseurs. S'il faut en tirer un enseignement, il est celui-ci : 

Face aux évènements de la vie, quel est mon camp, démolisseur ou bâtisseur ? 

Face à la destruction de la famille, là ou s'opère l'injonction "croissez et multipliez", quel est mon camp, démolisseur ou bâtisseur ? 

Face à l'avortement de convenance personnelle, quel est mon camp, démolisseur ou bâtisseur ? 

Face à l'euthanasie en libre-service, quel est mon camp, démolisseur ou bâtisseur ? 

Il y a bien d'autres sujets encore pour lesquels Notre-Dame peut être notre lumière.