M'est-il permis d'exprimer ici ce que tout mon être profond tente de me dire à propos de ce énième Noël pour moi ?
C'est Élisabeth, la cousine de la Vierge Marie à qui celle-ci rendait visite, enceinte elle aussi, qui m'a donné la clef pour comprendre l'énorme évènement qui advint ce jour-là. Quand elle entendit Marie, l'enfant qu'elle portait tressaillit en elle, et elle s'écria : « D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi » ? Comment Élisabeth savait-elle que le bébé que portait sa jeune cousine était son Seigneur, l'Esprit, Dieu fait chair dans le sein d'une jeune vierge de ce monde ? Le bébé qu'elle portait elle-même, lui, le savait qui avait tressailli à son approche. N'est-ce pas la preuve que les bébés humains, dès leur conception, sont les envoyés d'un l'Au-delà où s'exprime la vibration de l'immatériel, de la Pensée, de l'Esprit, vibration qu'ils perçoivent encore dans le secret de leur vie utérine ? Jean, l'enfant d'Élisabeth, avait reconnu Dieu en celui de Marie. Rien ne peut se comprendre dans le mystère de Noël, sans ce cri révélateur : « D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi » ?
En ce Noël 2024, je fêterai la naissance de Jésus le Christ, bien sûr ! Mais ma pensée ira aussi vers Marie, cette jeune vierge de Galilée, bénie entre toutes les femmes de la Terre, à qui fut donné le privilège inouï de recevoir en son sein l'Esprit fait chair.